tag:blogger.com,1999:blog-71057017868213126022024-03-13T00:32:56.331+01:00La réponse est toujours 42Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-62445546298446060712014-01-31T22:33:00.001+01:002014-02-01T12:20:27.059+01:00Le Cirque du Docteur Lao de George Pal (1964)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="line-height: 150%; text-align: left;">Nouvelle
chronique et nouveau docteur ! Ici il n'est plus question de
tyran enlevant des enfants pour assouvir ses fantasmes mélomanes.
Place à l'être suprême qui guérit les cœurs et les âmes, qui
change d'apparence et opère dans un cirque qui est plus grand à
l'intérieur qu'à l'extérieur. Non ce n'est pas Doctor Who mais
bien le Docteur Lao !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://earnthis.net/wp-content/uploads/2013/08/seven_faces_of_dr_lao.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://earnthis.net/wp-content/uploads/2013/08/seven_faces_of_dr_lao.jpg" height="320" width="214" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
Avant
de parler du film sorti un an après que le plus célèbre des
Seigneurs du Temps apparaisse sur les écrans britanniques, soit en
1964, il nous faut nous attarder sur le support originel paru en
1935 : le livre <b>Le Cirque du Dr Lao</b> de Charles G. Finney.
En effet, l'adaptation cinématographique est beaucoup plus légère
et la fin plus joyeuse que dans le livre. Le Docteur Lao est en
réalité le héraut d'un dieu ancien nommé « Yottle »
(sans doute une référence à Yaotl) qui emmène son cirque peuplé
de créatures mythologiques de ville en ville afin d'accomplir des
rituels païens et des sacrifices. Contrairement au film, il n'y a
pas de fin heureuse pour les amoureux puisqu'ils sont tués pour
célébrer Yottle et le reste des citoyens d'Abalone quitte leur
ville et se disperse dans le désert qui les entoure. On est loin du
film enjoué de George Pal. Mais l'adaptation est tout de même
empreinte de cynisme et de mysticisme.</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
La
ville d'Abalone est une ville américaine typique du début du XX ème
siècle. Cette petite communauté semble vivre confortablement de ce
qu'elle tire de la terre mais elle reste tout de même éloignée de
tout. Clinton Stark (magnifique Arthur O'Connell) veut racheter les
terres de tous les habitants afin de leur offrir une chance de vivre
dans de meilleures conditions (et pour cause, la voie ferrée va
passer par Abalone et les terres seront beaucoup plus chères à son
arrivée, mais il se garde bien de le dire à ses concitoyens). Seul
le journaliste Edward Cunningham s'oppose à son projet et n'hésite
pas à le dire dans son journal tous les jours malgré les menaces de
Stark. Cunningham est l'archétype même de l'homme sûr de lui, qui
suit ses principes et est terriblement honnête, y compris avec la
femme qu'il aime : la veuve Angela Benedict (Barbara Eden,
surtout connue pour son rôle du génie Jinny dans <b>Jinny de mes
rêves</b>) qui refuse ses avances.,C'est dans ce contexte qu'arrive
un singulier personnage à dos d'âne : le Docteur Lao. Dès sa
première apparition les spectateurs comprennent qu'ils ont sous
leurs yeux un être magique puisqu'il allume sa pipe en utilisant ses
doigts comme pierre à briquet.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
Les
spectateurs sont face à un film qui double les genres : le
western et le fantastique. C'est la notion de dualité qui
caractérise ce film. Il y a deux faces qui, comme pour le miroir
d'Alice, dévoilent deux mondes distincts qui se répondent. Ce qui
se passe au cirque a une répercussion dans la ville d'Abalone et
vice versa. Les habitants trouvent dans les attractions présentées
par le Docteur Lao, une métaphore de leur propre personnalité qui
leur montre qui ils sont réellement. Appolonius de Thyane dévoile à
Miss Cassan, la vieille fille trop coquette, que tous ses efforts
sont vains et qu'elle finira seule. Pan libère les pulsions
amoureuses d'Angela Benedict qui refuse les avances de Cunningham
par respect pour son défunt mari. Méduse pétrifie Madame
Lindquist, la mégère qui tyrannise tout le monde. Elle ne doit la
vie qu'à Merlin qui, en lui rendant forme humaine, lui enlève son
cœur de pierre. Stark se retrouve face au Grand Serpent qui lui
démontre à quel point l'homme lui est inférieur puisqu'il a besoin
de vêtement pour ne pas avoir froid, il a besoin de lunettes pour y
voir... Stark qui se croit supérieur car en dehors d'une cage ne
voit pas qu'il est également enfermé, ses barreaux lui sont juste
invisibles. La ville tout entière se retrouve face à la mise en
abîme de sa propre histoire puisque le Docteur Lao leur raconte la
fin tragique d'une ville antique prospère qui se retrouva détruite à
cause de la cupidité d'un homme. Une fois que chaque habitant
d'Abalone réussit à surpasser ses défauts, ses peurs, et que la
ville est sauvée grâce au repenti de Stark, le Docteur Lao, Mary
Poppins asiatique, quitte la ville sans un adieu.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
Figure
mystique et mystérieuse, le Docteur Lao est lui aussi un parfait
exemple de la dualité grâce à l'interprétation de Tony Randall.
Cet étrange personnage semble au premier abord être le stéréotype
du chinois avec son accent bizarre que l'on peut retrouver dans les
interprétations de Mickey Rooney dans <i><b>Diamant sur canapé</b></i>
de Blake Edward ou pour les plus franchouillards d'entre nous, dans
les sketchs de Michel Leeb. Et pourtant. Lorsqu'il se met à discuter
sérieusement, il change du tout au tout. Plus d'accent, plus de
phrases mal construites. Le Docteur Lao s'exprime dans un anglais
irréprochable. Le stéréotype n'est qu'une façade, un déguisement
qu'il porte en plus de ceux de ses attractions. En effet, si il part
comme Mary Poppins, il se comporte comme n'importe quel super-héros
puisqu'il n'est jamais présent en même temps que son attraction:il
sort lui-même du cadre avant que la caméra ne change d'angle. Elle
pourrait le laisser tel quel dans le plan précédent, mais non, il
doit sortir d'abord avant de poursuivre la narration. Ainsi ce n'est
pas un hasard si chaque créature révèle la véritable nature de
certains habitants puisque le Docteur Lao interagit avec eux avant
l'ouverture de son cirque. Il voit leurs défauts, et devine quel
personnage pourrait les débloquer mentalement et leur permettre
d'atteindre une certain sérénité dans leur âme.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
On
est donc loin du sacrifice et de l'exode proposés par le livre de
Charles G. Finney. Mais si <i><b>Le Cirque du Docteur Lao</b></i>
n'est pas aussi sombre que l’œuvre originelle, il n'en reste pas
moins un très bon film qui non seulement divertit mais aborde aussi
différents thèmes comme le changement dans la société américaine
et l'évolution que cela inclut (thème cher à Sam Peckinpah que je
recommande fortement), la solitude sous toutes ses formes, la liberté
de la presse, le racisme... Que l'on soit un enfant ou un adulte, on
ne peut qu'apprécier de voir autant de poésie et d'humour dans un
film qui traite de thèmes aussi sérieux.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
N'hésitez
pas, ce film est un petit bijou qui mérite d'être vu. Qui plus est,
l'équipe qui gravite autour n'est composée que de talents que ce
soit les scénaristes Charles Beaumont (<i><b>Le Masque de la Mort
Rouge</b></i> de Roger Corman et <i><b>Brain
Dead</b></i> de Peter Jackson) et Ben Hecht (<i><b>Scarface</b></i>
de Howard Hughes, <i><b>La Maison du Docteur Edwardes</b></i>
d'Alfred Hitchcock), le compositeur Leigh Harline (qui a travaillé
pour les studios Disney de 1933 à 1941 et qui a créé la musique
<i><b>L'Homme de l'Ouest</b></i> d'Anthony Mann, entre autres), le
responsable des effets spéciaux Jim Danforth (qui travailla avec
l'excellent Ray Harryhausen sur <i><b>Le Choc des Titans</b></i>), le
maquilleur William J. Tuttle (qui était responsable des maquillages
de <i><b>Chantons sous la Pluie</b></i> de Stanley Donen et Gene
Kelly, <i><b>La Mort</b></i> <i><b>aux
Trousses</b></i> d'Alfred Hitchcock et <i><b>Frankenstein
Junior</b></i> de Mel Brooks), sans parler du réalisateur/producteur
George Pal qui a dirigé <i><b>Les Aventures de Tom Pouce</b></i>,
<i><b>Les Amours enchantées</b></i> et <i><b>La Machine à explorer
le temps</b></i> et produit <i><b>Le Choc des mondes</b></i> de
Rudolph Maté, <i><b>La Guerre des Mondes</b></i> de Byron Haskin et
<i><b>Doc Savage arrive</b></i> de Michael Anderson.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
Une
équipe de choc aux nombreuses qualités, c'est la base pour
créer un bon film et<i><b> Le Cirque du Docteur Lao</b></i> en a une
excellente. A vos écrans et profitez du spectacle !</div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-56079608195744933102013-12-22T13:04:00.001+01:002014-02-01T10:47:27.660+01:00Les 5000 Doigts du Dr. T. de Roy Rowland (1952)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://static1.ozap.com/movies/8/77/32/8/@/795008-affiche-les-5000-doigts-du-docteur-t-diapo-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static1.ozap.com/movies/8/77/32/8/@/795008-affiche-les-5000-doigts-du-docteur-t-diapo-1.jpg" height="320" width="239" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Alors je vous préviens de suite.
Contrairement à ce que le nom du film pourrait suggérer, il ne
s'agit pas d'un porno. C'est même tout le contraire. Aujourd'hui je
vais vous parler d'un film pour petits et grands, empli de poésie et
d'onirisme. Tout le contraire d'un porno en somme.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Les 5000 Doigts du Dr. T.</b> nous narre
l'histoire d'un petit garçon, Bart, qui préfère rêver que de
s'exercer au piano. Ceci exaspère évidemment sa mère et son
professeur, le terrible professeur Terwiliker, joué par le
talentueux Hans Conried. Bart considère que ce dernier a hypnotisé
sa mère puisqu'elle l'oblige à pratiquer une activité
qu'il déteste au lieu de le laisser jouer au base-ball avec son chien, ou
parler à son seul ami, le gentil plombier : August Zabladowski.
Pourtant il tient à lui faire plaisir car cette mère inattentive est tout ce qui lui reste. Mais malgré ses efforts, le jeune Bart se rendort et
se retrouve dans un monde terrible : un camp de concentration
pour 500 jeunes pianistes qui devront jouer pour le Dr T. sur un
gigantesque piano capable de faire gigoter 5000 doigts sur son
immense clavier (et bim une explication du titre, une).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Comme vous pouvez le constater, il y a
un renversement de situation et de genre dans ce film. Nous passons
d'une simple histoire d'un petit garçon désobéissant à un voyage
onirique. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Un film que
tout le monde connaît. Avec un lion. Un épouvantail. Un homme de
fer blanc. Une cité d'émeraude. Voilaaa : <b>Le Magicien d'Oz</b> !
<b>Les 5000 Doigts...</b> est le digne successeur du chef-d’œuvre de
Victor Fleming. Mais n'allez pas croire que le script est une pâle
copie. Oh que non. Il y a plusieurs différences notables.
Contrairement au film classé au Registre International Mémoire du
Monde de l'UNESCO (si c'est pas la méga classe ça),<b> Les 5000
Doigts...</b> nous plonge directement dans le rêve de son personnage
principal. Nous savons que ce que nous voyons n'est pas la réalité
du jeune Bart mais une élaboration onirique de ses peurs et espoirs
(bien qu'il y ait un twist final qui brise les frontières entre le
rêve et la réalité). Le film a même une introduction qui se
révèle être le premier rêve de Bart où il se fait pourchasser
par des hommes armés de filets à papillons. Le ton est posé. <b>Les
5000 Doigts...</b> est l'enfant du <b>Magicien d'Oz</b> et de <b>Alice au Pays des
Merveilles</b>. Le non-sens et l'absurde s'entremêlent avec la poésie
et l'imaginaire. Est-ce si étonnant lorsque l'on sait que le
scénario a été écrit par le Dr Seuss en personne, l'auteur du
<b>Chat Chapeauté</b> et du <b>Grinch</b> ? A l'instar de Lewis Carroll, cet
homme a pris une pincée d'idiotie, une cuillerée de chimère, et
les a incorporées dans ses œuvres pour en faire des piliers de la
littérature de jeunesse et de la poésie. Car il ne faut pas oublier
que ses textes n'étaient pas en prose mais bien en vers. Si dans <b>Les
5000 Doigts...</b>, les rimes sont oubliées dans les dialogues, on peut les
retrouver dans les multiples chansons qui jalonnent le film. Et oui,
chers lecteurs, c'est un film musical, genre typique des années 50.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
D'ailleurs, si l'on omet le côté
surréaliste du rêve, tout est typique dedans. On pourrait le
qualifier de manichéen. Et même carrément de film classique dans
le sens péjoratif. Voire un peu réactionnaire pour nous,
spectateurs bien trop jeunes pour avoir connus La Seconde Guerre
Mondiale et qui vivons dans une société où tous les êtres humains
sont libres et égaux en droits (du moins un peu plus que dans les
années 50 où beaucoup de préjugés faisaient office de lois). Si
l'on regarde bien la trame du scénario, nous nous apercevons que
nous avons l'histoire d'un jeune garçon qui se bat avec son ami
prolétaire pour déjouer les plans du méchant bourgeois et pour
sauver la princesse enfermée dans une tour afin qu'elle échappe au
pouvoir du méchant bourgeois et épouse le gentil prolétaire. Pour
vaincre cet ennemi redoutable et s'échapper du camp de
concentration, le gentil prolétaire et le jeune garçon utilisent...
une arme nucléaire... Quand je vous disais que c'était ultra
classique comme scénario ! Aaaaah les années 50. Même si je
m'arrache les cheveux lorsque je regarde vos productions en
décontextualisant, je vous adore. Avouons-le, ce film est bourré de
maladresse. Le seul personnage féminin est l'archétype de la faible
femme enfermée qui ne peut rien faire sans l'aide d'un homme (et qui
accepte d'ailleurs sans broncher de devenir l'épouse du gentil
prolétaire comme lui ordonne son fils) (mais bon sachant que Peter
Lind Hayes et Mary Healy étaient mari et femme dans la vraie vie,
cela se comprend qu'elle ne rechigne pas), le seul acteur noir joue
le personnage le plus flippant du film : un liftier aux doigts
particulièrement longs, au casque bien trop angoissant, qui énumère
les sévices proposés à chaque étage du donjon.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/rqy4xcXgtxM?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et pourtant...
Malgré cela, ce film est l'un des plus beaux et l'un des plus
enthousiasmant que j'ai pu voir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Rien que pour les chorégraphies. Et en
particulier deux. Je vais sans doute exagérer un tantinet, mais je
considère ces deux chorégraphies comme étant Les Meilleures
Chorégraphies Cinématographiques de l'Histoire du Cinéma ! Et
je peux le prouver.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Tout d'abord, la chorégraphie du
combat d'hypnose.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/YSx1FnXumC4?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
De un c'est très drôle. De deux c'est minutieux.
De trois, c'est une EXCELLENTE idée ! Je vais quand même
développer. Le Dr. T. tente d'hypnotiser Zabladowski afin que
celui-ci arrête de perturber ses plans machiavéliques. Il se lance
alors dans une danse proche du tango avec le plombier qui suit non
seulement ses pas mais aussi le mouvement de ses mains et de ses
doigts. Ce que le Dr. T. ne sait pas c'est que Zabladowski est un
autodidacte en matière d'hypnose et le combat en lui faisant
effectuer les mêmes pas de danse. Outre son potentiel comique, cette
chorégraphie prouve non seulement les talents de Hans Conried et de
Peter Lind Hayes en tant qu'acteurs complets, mais aussi que <b>Les 5000
Doigts...</b> est un film basé sur l'illusion et sur les rapports de
force. Cette simple danse est en réalité une métaphore de la lutte
des classes ! Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Quant à la deuxième chorégraphie (qui n'est pas sur Youtube), ce
n'est pas en tant que métaphore qu'elle détrône toutes les autres
qui ont pu être montrées au cinéma mais car elle est emplie
d'idées visuelles toutes plus excellentes les unes que les autres.
Je contextualise. Bart s'échappe et se retrouve dans la geôle où
sont détenus tous les musiciens non-pianistes. Ceux-ci se lancent alors dans un numéro musical présentant tous les instruments du
monde. Mais attention ! Les instruments proposés ne sont pas
ceux de notre monde. Ils sont modifiés, transcendés. Et les
musiciens eux aussi semblent transformés dans ce rêve, ils
fusionnent avec leur outil et deviennent des être hybrides,
mi-hommes, mi-instruments. Les percussionnistes deviennent des
boxeurs qui jouent leur musique avec leurs poings, les saxophonistes
ressemblent aux éléphants roses dans <b>Dumbo</b>, les xylophonistes ont
du inspirer les Monty Pythons tant cela rappelle le sketch de
l'écraseur de souris... Ce grand numéro musical propose plusieurs
scénettes qui font de cette scène une immense chorégraphie en
l'honneur de la Musique. C'est un enchantement auditif et visuel qui
rend hommage à tout ceux dont la Musique est devenu un travail.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Les 5000 Doigts...</b> malgré ses défauts
fait partie de ces œuvres qui tombent bien trop vite dans l'oubli
populaire. A sa sortie les critiques furent belliqueuses, le Dr Seuss
lui-même renia ce film, et pourtant le public suivit et je suis persuadée que dans ce public se trouvait des gens comme Tim Burton ou Terry Gilliam qui, sans le savoir, ont été influencés par ce film.
L'émerveillement face aux idées graphiques, que ce soit les décors
ou les costumes (l'habit que porte le Dr. T. pour l'inauguration),
face à la mise en scène rappelant des chefs-d’œuvres de la
littérature ou du cinéma (Bart qui se sert de son T-shirt pour en
faire un parachute à l'instar d'Alice avec sa robe lorsqu'elle tombe
dans le terrier du lapin blanc par exemple), face à l'absurde de
certaines scènes et de certains dialogues qui est finement
contrebalancé par la poésie et la beauté de l'imaginaire
enfantin... C'est un film à voir au moins une fois dans sa vie car
il insuffle une certaine gaieté dans l'âme et ramène les plus
aigris vers un âge où les choses simples de la vie étaient vues
sous un angle merveilleux.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et pour les plus sceptiques la musique
est de Frederik Hollander qui a composé les bandes originales de
<b>L'Ange Bleu</b> de Josef von Sternberg avec Marlene Dietrich, le
directeur de la photographie Franz Planer a aussi travaillé sur
<b>Diamants sur Canapé</b> de Blake Edwards et sur <b>20 000 lieues sous les
Mers</b> de Richard Fleischer.</div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Il est aussi l'un des films préférés
de Jello Biafra (ancien chanteur des Dead Kennedys), il a inspiré
Matt Groening pour son personnage de Tahiti Bob dont le véritable
nom est Bob Terwiliger et qui est la Némésis de Bart, Mr Bungle a
fait une reprise de la chanson <i>Third Floor Dungeon</i> lors de ses
concerts, et il vient de sortir chez WildSide ! </div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-52955306413177202052013-12-21T22:20:00.000+01:002013-12-21T22:20:02.683+01:00Toulouse Game Show 2013<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Et oui mes lecteurs adorés je suis de retour! Un diplôme en poche qui plus est! Vous pouvez désormais m'appeler Maître. Trêve de galéjades, je reviens pour vous offrir une chronique réalisée pour <a href="http://geeksansmoderation.com/">Geek Sans Modération</a> , une bande de podcasteurs avec qui je collabore désormais. Alors avant de retourner aux critiques de films (dont une très prochainement), j'espère que vous apprécierez ma découverte du TGS.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://media.melty.fr/article-1926675-ajust_930-f1385596713/l-affiche-du-toulouse-game-show-avec-des.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://media.melty.fr/article-1926675-ajust_930-f1385596713/l-affiche-du-toulouse-game-show-avec-des.jpg" width="218" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">Le TGS c’est quoi ?</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
Déjà, ça veut dire Toulouse Game Show. Donc comme tu t’en doutes, cela se passe à Toulouse et cela traite de jeux et de spectacles. Mais concrètement, le TGS qu’est-ce qu’on y trouve à l’intérieur ?</div>
</span><span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
On y trouve du cosplay, des mangas, des comics, des stands de rétrogaming, du cosplay, des stars du web, des dessinateurs, des effets spéciaux, du cosplay, des conférences, des web séries, des stars américaines, du cosplay, des épisodes de séries inédits, des gens, du monde, beaucoup de monde, TROP de monde et…du cosplay.</div>
</span><span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
Peut-être que je suis en train d’exagérer un chouia pour le cosplay, mais il faut me croire ami lecteur (ou amie lectrice, je suis pour l’égalité) : c’est la fête du slip (ou de la culotte donc) pour les pratiquants de cette coutume.</div>
</span><span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
(Bon ça va être relou de tout mettre au masculin ET au féminin, donc ami lecteur si tu veux changer de genre, n’hésite pas à corriger dans ta tête mon texte)</div>
</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">Au TGS, le cosplay est roi. Il doit bien y avoir 15 stands qui vendent des costumes, des accessoires, des lentilles de couleurs pour les yeux, des sabres, des perruques, des goodies… Tout pour satisfaire le fanboy (ou la fangirl) qui sommeille en chacun de nous. Et là, cher ami lecteur éclairé, tu me diras :</span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; text-align: justify;">
« Hé dis donc Harley Quinn (c’est moi), tu te foutrais pas un peu de ma gueule quand même ? Tu m’as dit au tout début de ta chronique que le TGS ça parle de jeux ! Et pour l’instant, mis à part un anglicisme sur le fait de jouer à de vieux jeux vidéos, y en a que pour le cosplay ! »</div>
<span style="border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Et cher ami lecteur, je suis fière de toi ! Oui tu as remarqué que le G de Game est peut-être mal choisi. Il faut avouer que des jeux… il n’y en a pas tant que ça. Quelques bornes d’arcade, deux stands Xbox One (aucun stand PS4 par contre), deux ou trois petits stands pour découvrir des jeux de plateau (dont l’excellent Zombicide), des ordinateurs pour jouer à Wakfu (aucun pour jouer au Démineur. Même en mode hardcore), la présence de Yoshihisa Kishimoto (créateur de Double Dragon), de Paul Cuisset (créateur de Flashback, Fade To Black…) et de Eric Chahi (créateur de Heart of Darkness, Another World…) Pas grand chose. [mais quand même du très lourd]</span></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">On peut dire que le Jeu Vidéo était surtout à l’honneur du fait de la présence de nombreux journalistes spécialisés dans ce domaine comme Julien Chieze, Marcus, Alain Huygues-Lacour ou encore Yvan West Laurence.</span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
Le Game du TGS est donc en lien avec la presse et avec les joueurs découverts sur Youtube (je ne citerai pas tous les invités ayant un rapport avec Minecraft, il y en a trop et leurs noms sont tous alambiqués), et non en lien avec ceux qui ont permis d’avoir des produits vidéoludiques de qualité. Cela aurait pu s’appeler Toulouse Cosplay Show ou Toulouse Japan Show pour mieux coller avec le contenu.</div>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></span></span></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">Mais attention, n’allez pas croire que le TGS c’est de la bouse, ah non ! On s’amuse bien là-bas, pas trop en tant que gamer certes, mais on s’amuse !</span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
Il n’y a pas beaucoup de jeux vidéos mais il y a du contenu ! On a eu droit à des conférences toutes plus déjantées les unes que les autres avec de grands moments de n’importnawakesque. Entre Simon Astier qui entend son équipe parler de la taille de son sexe au public pendant dix minutes, l’équipe de N00B qui fait des surprises, celle du Visiteur du Futur qui fait un concours de bras de fer, Jeremy Bulloch (aka Boba Fett) qui se prend pour son personnage : le public du TGS a pu s’éclater tout en découvrant des épisodes inédits, en ayant des réponses à ses questions, dans la joie et la bonne humeur.</div>
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Et puis bon, il faut avouer que dans ce type de conventions, l’émerveillement est à chaque coin de stand. Les costumes de certaines personnes étaient merveilleux (et pas que ceux des concours attention), le stand d’Ankama ressemblait a un village tout droit sorti d’un jeu Zelda (ou de Wakfu bien sur, mais je préfère Zelda), au détour d’une allée (ou dans le coin presse), on pouvait entendre la voix française de Morgan Freeman (Monsieur Benoît Allemane) appeler son chien Snoopy (véridique), ou entendre un tonitruant « NUAGE MAGIQUE !! » lancé à plein poumon par Madame Brigitte Lecordier, LA voix de Sangoku ! Et surtout, il y avait des segway, sortes de trottinettes chelou du futur qui ont bien fait marrer l’équipe d’Hero Corp (et baver d’envie tous les festivaliers qui en avaient marre de marcher). Je tiens à préciser que ces machins sont impossibles à voler car oui, il y a une alarme dessus. Et comme tu peux le constater cher ami lecteur, ici nous testons tout pour toi. Y compris le vol de trottinettes du futur. Ne nous remercie pas, c’est notre métier. </span></span></span></span></span><span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Cela permet de compenser le fait que nous ne pouvons rien dire concernant la conférence de presse des stars américaines : Kristian Nairn (Hodor), Jeremy Bulloch (toujours aka Boba Fett) et Kenny Baker (R2D2). Et pourquoi avons-nous failli à cette mission ? Et bien je vais te le dire cher ami lecteur !</span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
Je ne pourrai pas te parler de la conférence presse des stars américaines puisque nous n’avons pas réussi à vaincre le boss qui gardait l’entrée du <strike>donjon</strike> parking réservé à la presse puisque celui-ci était persuadé qu’il n’avait pas le droit de nous faire rentrer. Par sa faute, on a du se garer à une demie-heure de l’entrée et donc louper la conférence que je ne voulais surtout pas rater (merci monsieur le gardien, ton excès de zèle a accru ma colère).</div>
</span><div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">Mais bon tant pis, nous avons quand même pu interviewer pas mal de gens super cools qui officient dans diverses contrées de la geekosphère, on a pu avoir de belles images malgré la mort d’une de nos caméras (Adieu GoPro avec écran, je t’aimais bien), rencontrer des gens excellents (un petit coucou aux collègues de Federation of Geek), et, malgré la pénurie de café, l’équipe de petites mains du TGS est l’une des plus sympathiques et souriantes que j’ai pu rencontrer.</span></div>
<span style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px;">En résumé, le TGS n’a pas réussi à contenter les gamers mais son contenu reste toujours aussi sympathique ET l’agencement de l’espace était largement meilleur que l’année dernière ! Il fallait toujours attendre près de 4 heures pour avoir une dédicace de stars du web comme Antoine Daniel ou Mathieu Sommet, mais ces files d’attente ne se mélangeaient pas aux masses grouillantes qui erraient d’une allée à une autre. Et ça c’est cool ! Allez TGS corrige le manque de jeux vidéos et de café et tu deviendras un jour LE festival de référence !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong style="background-color: white; border: 0px; color: #373737; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 24px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></strong></div>
</div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-50687643343202813332012-11-29T15:53:00.000+01:002014-02-01T11:14:54.853+01:00Le Locataire de Roman Polanski (1976)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
Il y a des films qui arrivent à prendre <span style="line-height: 150%;">les neurones de votre cerveau, à les broyer, et transforment votre psyché en un magnifique champ de bataille que vous devez partager avec les gens autour de vous. Qui profiterait de ces pensées qui tournicotent dans votre crâne et vous bouffent toute autre information qui peut servir dans la vie ?</span><span style="line-height: 150%;">(du genre les cochons ont un orgasme de trente minutes et le roi birman Nandabayin est mort de rire en apprenant que Venise était une République) Tel un secret trop lourd à garder, il faut en parler, le faire découvrir aux autres pour pouvoir en reparler par derrière.</span><br />
<span style="line-height: 150%;"><br /></span>
<span style="line-height: 150%;">Pourquoi je parle de ce type de film si particulier? Parce que je viens d'en voir un. Un classique même. Ce genre de film où tu as honte d'avouer
que tu ne l'a pas vu, et du coup on te regarde avec de grands yeux en
disant (en hurlant plutôt) : « </span><b style="line-height: 150%;">QUEWAH</b><span style="line-height: 150%;"> ! T'as pas vu
[</span><i style="line-height: 150%;">insère ici le titre de film ultra culte que même Oussama Ben Laden
les a vu dès leur sortie en salle. Et il vivait dans une grotte.
C'est dire si c'est culte</i><span style="line-height: 150%;">]. »</span><br />
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
Après, de
relativiser je me dois. Parce que bon, des films comme <b>Star Wars</b>,
<b>Titanic</b>, <b>Le Seigneur des</b> <b>Anneaux</b>... TOUT LE MONDE LES A VU. Ou du
moins les connaît. En gros, c'est quasi impossible de passer à côté
de ces films tant l'entourage vous bassine avec. Là, le classique <i>so
classy</i> (j'aime la redondance) dont je vous parle, c'est un classique de chez classique...
Pas connu par tout le monde. Je ne dis pas que [accent patate chaude
comme d'habitude] « <i>c'est un film réservé à l'élite
cinématographique.</i> »<br />
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
Non. Faut pas déconner. Mais chez
les pointilleux, et tout ceux qui aiment voir du bon <i>whatzephoque</i> des
familles, il est classique.
<br />
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
Je ne sais pas si
vous avez remarqué, mais ça fait un moment que j'en
parle de ce chef-d’œuvre ABSOLU et pourtant, je n'ai pas dévoilé ni le titre, ni le nom du réalisateur. Je continue mon petit
jeu de devinettes ? Oui ? Non ? Oui ? Non ? Bon allez, je
vais vous parler du film de ouf malade que j'ai vu. Ce film c'est,
c'est, c'est :</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">LE
LOCATAIRE</span></b></div>
<div style="text-align: center;">
de Roman Polanski</div>
</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/70/93/04/19146704.jpg" imageanchor="1" style="line-height: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/70/93/04/19146704.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
</div>
<br />
<br /></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 150%;">
Déjà au nom du réalisateur, on sait que ça va être bon. OUI
C'EST BON POLANSKI ! QUI A DIT QUE </span><span style="line-height: 24px;">ÇA</span><span style="line-height: 150%;"> VIEILLISSAIT MAL ?
Scusez moi, je suis un </span><i style="line-height: 150%;">tantinet</i><span style="line-height: 150%;"> émotive en ce moment. On ne touche pas à Roman. Ou alors avec classe. Alors pour commencer, il
faut savoir que c'est une adaptation d'un roman. Par Roman.
Calembour. </span><span style="line-height: 24px;">Ça</span><span style="line-height: 150%;"> c'est fait. Je disais donc, ce roman est de Roland
Topor. Mais qui est donc ce curieux personnage ? Tout simplement
un des créateurs de Téléchat. Et de la série Palace. Pour les
ptits jeunots, vous n'avez qu'à aller sur Youtube voir un peu. Les
plus vieux comprendront et apprécieront. Topor, comme à son
habitude, nous livre un roman tordu. Entre le drame et la comédie,
l'horreur et le suspense. Et ça, Popol (oui j'appelle Polanski
Popol. Ça lui donne un capital sympathie des plus extravagants.), le
retranscrit bien. Mais ça, vous le verrez au fur et à mesure de
cette ô combien merveilleuse critique. </span><br />
<span style="line-height: 150%;"><br /></span></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 150%;">Le pitch de départ est tout
simple. Trouver un appartement c'est dur. A Paris, encore plus. Et
quand on est un immigré polonais, je ne vous raconte pas la galère.
Mais notre héros y arrive lui. Monsieur Trelkovsky reprend l'appartement
de Mademoiselle Simone Choule qui s'est suicidée peu de temps avant
en se jetant par la fenêtre. Notre héros tout joyeux qu'il est
d'avoir de quoi se loger déchante au fur et à mesure. Non seulement
il a un magnifique vis-à-vis sur la fenêtre des toilettes de
l'immeuble (rappelons-nous avec émotion ce temps où les WC étaient
communes partout et pas que dans quelques résidences étudiantes) où
ses voisins passent des heures debout sans rien faire, mais en plus
il ne peut pas se mouvoir sans que l'on lui signale qu'il fait trop
de bruit. On cogne au-dessus, on rouspète en-dessous, on frappe à
la porte.. Bref, des voisins très énervants. Trop même. Mais là
où cela commence à déranger franchement notre pauvre héros, c'est
quand on le compare à l'ancienne locataire, Simone Choule :
elle mettait des chaussons pour se déplacer, elle prenait un
chocolat avec deux tartines au beurre, un paquet de Gauloises Bleues... Tu
penses que ce ne sont que des détails insignifiants mon canard ?
Détrompe-toi. Ce sont ces infimes détails qui vont faire de la vie
de Trelkovsky un enfer. Ces petits détails (on insiste bien sur ce
mot : dé-tails), ne sont pas seulement des remarques. On impose
la personnalité de Simone Choule à notre pauvre polonais. Finies
les Marlboro, bienvenues aux Gauloises Bleues. Adieu café, bonjour
chocolat et tartines au beurre. Il faut dire que le héros n'arrive
pas à s'interposer. Timide, renfermé sur lui-même, il accepte sans
trop rechigner. Mais il faut avouer qu'il est plus que timide: il est
carrément effacé, sans personnalité. Ses « amis » sont
juste des gens qui profitent de lui, qui aiment le pouvoir qu'ils
exercent sur lui. Et lui, ne dit rien. Il s'excuse. Point. Le genre
de type à qui on voudrait mettre des baffes bien fortes histoire de
le réveiller.
</span><br />
<span style="line-height: 150%;"><br /></span></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Mais comme tout le monde, un jour arrive où l'on n'en peut plus.
Trop, c'est trop . Là ce ne sont plus des agressions quotidiennes,
c'est carrément un complot ! Sinon pourquoi le tenancier
s'obstinerait-il à lui servir un chocolat et des tartines avant même
qu'il ne commande ? Pourquoi il n'y a jamais de Marlboro mais
toujours des Gauloises? Et pourquoi ses voisins passent-ils
leur temps aux toilettes, debout, regardant droit vers sa fenêtre ?
Et si Simone Choule s'était suicidée pour échapper à cela ?
Et si elle savait quelque chose sur ses voisins ? Et si les
voisins avaient tué Simone Choule ? Ça en fait des questions
hein? Et dites vousi que l'on pourrait en rajouter.
Pourquoi y a-t-il une dent coincée dans le mur derrière l'armoire?
Que signifient les hiéroglyphes gravés sur un mur des toilettes ?<br />
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Vous l'aurez compris, on oscille entre la paranoïa et le complot TOUT
LE TEMPS. Mais quelle est la vraie version ? Le problème avec
ce film est que, dévoiler la réalité c'est révéler la fin. Donc
pour ceux qui ne l'ont pas vu, je vous conseille d'arrêter votre
lecture ici et de revenir quand vous l'aurez visionné. Pour ceux qui
lisent de travers et ne verront pas l'avertissement :</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b><span style="color: red; font-size: x-large;">
SPOILERS</span></b></div>
</div>
</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Oui, spoiler au pluriel. C'est dire si il y en a des révélations.
<br />
<br /></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Toute la magie de ce film est de perdre le spectateur. Certains,
comme moi, refuseront de voir la folie du personnage principal et
resteront jusqu'au bout sur un complot. Plusieurs éléments
permettent d'étoffer cette thèse pourtant. Pour vous dire, même
lorsque le héros voyait les visages de ses voisins se transformer en
démons, l'exécution dans la cour, les inconnus qu'il croise qui se
révèlent être ses voisins, j'étais persuadée qu'il s'agissait
d'un complot de forces maléfiques. Pourquoi ? Parce que je me
référais à son autre chef-d’œuvre :<b> Rosemary's baby</b>. Tout
simplement. Tout comme Trelkovsky, je ne voulais pas croire au fait
qu'il plongeait dans la folie. Trop d'indices menaient au complot.
Mais si on y réfléchit bien, trop d'indices menaient à cette
conclusion terrible : les détails de la vie quotidienne peuvent
faire perdre la raison à un homme. Ces voisins oppressants, qui ne
lui laissent aucun répit et l'accusent de tous les torts. Même
lorsqu'il se fait cambrioler, son propriétaire préfère lui faire
bien comprendre, en insistant biiieeeeeeeen lourdement sur le fait
qu'il a de la chance d'avoir cet appartement, qu'ici seuls les gens
sérieux sont pris, et que Mademoiselle Choule n'aurait jamais laissé
ça arriver.
<br />
<br /></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 150%;">
Comment ne pas comprendre qu'après toutes ces remarques, tous ces
rappels sur le fait que Simone Choule était une locataire modèle,
le pauvre Trelkovsky, qui, dans son délire psychotique (la paranoïa
est une psychose pour rappel), n'a d'autre choix que de devenir
Simone Choule ? En voulant prendre pour exemple la précédente
locataire à tout bout de champ, les voisins le pousse à devenir
comme elle au sens propre. Trevlkovsky se maquille, s'habille, se
coiffe comme elle. Il obéit à cette volonté </span><span style="line-height: 24px;">sous-jacente</span><span style="line-height: 150%;"> de la
masse, jusqu'à en oublier sa propre identité. Mais il ne fait pas
que se travestir : son association mentale avec cette
énigmatique Simone Choule se fera jusque dans la mort. Lui aussi
sautera de la fenêtre puisque telle « est » la volonté
des voisins. Son saut se fera aux yeux de tous. La cour deviendra le
théâtre où il interprétera son dernier rôle, sa dernière
pièce : le grand saut vers l'au-delà. Tout y est, les rideaux
rouges, les dorures et ornements aux fenêtres, les voisins
regardant, avides de savoir la chute. Trevlkovsky s'élance et heurte
le sol. La fin ? Non. Plus tôt je vous parlais du fait que l'on
oscille entre la comédie et le drame. Quelques scènes déjà
permettaient de rire devant ce film horrifique (Trevlkovsky tentant de
se rebeller avec sa voix qui part dans les aïgus, la voisine qui
raconte qu'elle a déféqué partout pour se venger, Gérard Jugnot
parlant avec un accent anglais impeccable [oui parce que Popol va
jusqu'à prendre des acteurs français en personnages secondaires,
Jugnot, Balasko, Rufus, Piéplu...]...). Mais là, c'est le bouquet
final ! Trevlkovsky saute, mais ne se tue pas dans sa chute. Alors
que les voisins sont horrifiés de voir que quelqu'un tente encore de
perturber le silence de la résidence, il décide de recommencer.
Pour mettre encore plus de sang partout. « C'était mieux la
première fois,hein ? »... Cette réplique!
Comment ne pas exploser de rire ? Trevlkovsky, tente tant bien que
mal de retourner à sa chambre pour ressauter. Cette fois-ci sera la
bonne. On le retrouve alors dans la même situation que Simone
Choule au tout début du film : </span><span style="line-height: 24px;">emplâtré,</span><span style="line-height: 150%;"> démembré. Le
malheureux se revoit alors lors de sa première rencontre avec Simone
Choule. Elle dans ce lit d'hôpital, lui à son chevet. Et tout le
génie de Popol est que, l'ultime cri du héros est le même que
celui de Simone Choule. Jusqu'au bout Trevlkovsky croira être Simone
Choule, et jusqu'au bout le spectateur pourra alimenter de multiples
thèses dans sa tête. Multiples car, en plus du complot et de la
paranoïa, la thèse de la boucle temporelle n'est pas à écarter.
Bien que celle-ci soit là surtout pour perdre le spectateur. En
effet, certaines scènes sont, comme on dit désormais, lynchiennes
(allez voir </span><b style="line-height: 150%;">Lost Highway</b><span style="line-height: 150%;"> et </span><b style="line-height: 150%;">Blue Velvet</b><span style="line-height: 150%;"> de Lynch pour comprendre) : la dent dans le mur qui est rejointe par la
sienne plus tard (l'a-t-il enlevée en plein délire ? Les
voisins l'ont-ils ôtée dans son sommeil ? Ou alors vit-il
éternellement cette vie qu'est celle de Simone Choule?), les
toilettes (Trevlkovsky aux toilettes se voit s'observer de sa fenêtre
d'appartement. Où est le vrai ? Qui est cette personne dans
l'appartement si ce n'est pas lui ? Est-ce le Trevloski dans les
toilettes qui est en réalité fictif ? Ou celui dans la chambre?), et là, cette ultime
situation où Trevlkovsky devient comme Simone Choule, un être
enveloppé de bandelettes, entre la vie et la mort. Et cette thèse,
n'est-elle pas aussi valable ? Le critique vous dira que non et
pourtant. Sans celle-ci, comment perdre le spectateur ? Deux
thèses ne seraient pas assez car très vite le public pourrait
éliminer une hypothèse et donc ne plus être perturbé par tous les </span><span style="line-height: 24px;">événements.</span><span style="line-height: 150%;"> Alors qu'avec la boucle temporelle, le spectateur est
aussi perdu que le héros, l'identification n'en est que plus forte.
</span><br />
<span style="line-height: 150%;"><br /></span></div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<b>
POUR CONCLURE</b> (cette critique fut bien longue),<b> <i>Le Locataire</i></b> est un
film sur la folie, mais pas que. C'est une véritable leçon de
cinéma. Tout est calculé. Les angles et mouvements de caméra, le
montage, la mise en place. C'est un film qui prend son temps, lent,
mais pas ennuyeux pour un sou car dès qu'un élément apparaît, le
spectateur est intrigué, puis la mise en place reprend, doucement.
Ce jeu s'accélère au fur et à mesure, sans devenir épileptique
pour autant. Le spectateur est de plus en plus captivé par ce qui se
déroule devant ses yeux, il se passionne, tente de comprendre, se
perd, retrouve un bout de piste, repart... Bref, pas besoin
d'explosions ou de course-poursuite comme on en voit de plus en plus
pour retenir l'attention du public : prenez un homme qui pense
que ses voisins en ont après lui et vous réalisez un des plus beaux
films de ces dernières décennies.
</div>
</div>
<div style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-46675539030644140022011-10-28T22:40:00.003+02:002013-12-23T01:09:26.110+01:00She's alive, ALIVE!!! Hommage au Mad Forum!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: left;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.ridelust.com/wp-content/uploads/green12-zombie-hand-0409-10162228.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.ridelust.com/wp-content/uploads/green12-zombie-hand-0409-10162228.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Aaaaaaaaaah. Ça fait du bien de sortir de sa tombe. Non je ne suis pas morte. J'étais en hibernation. Oui en été. Oui. Chut.</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
BREF!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Donc en gros que dire de beau?</div>
<div style="text-align: justify;">
Je tiens à vous remercier tous!! Vous êtes de plus en plus nombreux à venir me rendre visite, et ça fait tout chaud à mon petit <span style="color: red;">cœur</span>!</div>
<div style="text-align: justify;">
Oui j'ai un <span style="color: red;">cœur</span>!</div>
<div style="text-align: justify;">
(Qui a dit ça?)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon le ptit rigolo du fond tu la fermes et tu écoutes ta prêtresse parler!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je disais donc <b>MERCI</b> du fond du <span style="color: red;">cœur</span>! Ce qui fait plaisir c'est que je sais pour quoi vous venez ici et j'ai une bonne nouvelle: je continuerai à parler de <b><span style="color: #38761d;">FREDDY</span></b>, de mon amour <b><span style="color: #38761d;">JOKER</span></b>, de <span style="color: #38761d;"><b>CLOWNS</b> <b>MÉCHANTS</b></span>, de <b><span style="color: #38761d;">CHINO MORINO</span></b>, et... et... et...(attention tiens toi bien),<b style="color: #38761d;"> DE GLAIRES ÉPAIS</b>! Car oui, des gens tombent ici sans prévenir en tapant ces quelques mots! Donc, comme je suis <u>gentille</u> avec tous mes canards, même ceux qui recherchent des trucs bizarres sur Google (non, je ne juge pas, noooon), ben je continuerai quand même!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je passe du coq à l'âne et ça ne se voit pas du touuuuuut (c'est mon blog, je fais ce que je veux)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon alors je fais un peu de promo pour le forum de mon <span style="color: red;">cœur</span> (et à toute sa communauté): <b style="color: #990000;">MAD MOVIES</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Inscrite depuis février, j'ai même pas pensé à vous en parler, overbookée que je suis! Pour les quelques érudits qui me suivent, <b>Mad Movies</b> c'est un magazine. C'est LE magazine (avec Cosmopolitan) (je suis une fille bordel).</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Mais Mad Movies c'est aussi un forum</span>.<span style="font-size: x-large;"> LE FORUM</span>. C'est le genre d'endroit où tu peux dire de grosses saloperies, ben on te vénère. Bon par contre, je vous déconseille de dire d'immenses bêtises parce que sinon on se fait dévorer vivant par des milliers et des milliers de cinéphiles/cinéphages aigris.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Si les madnautes lisent ça,<span style="font-size: xx-small;"> oui vous êtes des aigris</span>! Et je n'ai pas peur des représailles! (enfin pas trop)</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Faut pas croire ce sont des fous les mecs. Déjà, ils connaissent tout. <b>TOUT</b>. Nan mais sérieux, c'est un tantinet lourd quand même! Tu débarques, tu veux tenter de parler d'un film que tu penses être la seule à avoir vu, et<span style="font-size: large;"> VLAN </span>y en a tout plein qui ont le Dvd importé de Russie ou d'un autre pays dont on se fout comme de sa première cuite, parce que <i>tu comprends, y a un bonus qui n'est pas dans l'exploitation française et le recoupage est vachement mieux fait... </i><b>DES FOUS</b>!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais je les aime quand même, hein.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Déjà parce que je passe de moins en moins sur une monomaniaque niveau cinéma, et que ça fait du bien à l'égo. Puis faut avouer qu'ils sont drôles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au forum, y a aussi un détail qui me fait rire. Ils se prennent la tête pour un oui ou pour un non:</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- <span style="font-size: large;">VO</span> vs. <span style="font-size: large;">VF</span> vs. <span style="font-size: large;">VOSTFR</span></div>
<div style="text-align: justify;">
-<span style="font-size: large;"> Nolan</span>: Dieu ou démon?</div>
<div style="text-align: justify;">
- <span style="font-size: large;">3D</span> vs. ....pas grand chose, c'est tellement pourri!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, c'est mon ptit forum chéri de mon <span style="color: red;">coeur</span>.</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Maintenant, je vais m'adresser à toutes les <b><span style="font-size: large;">damoiselles</span></b> qui me lisent:</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #990000; font-size: x-large;">Tu es célibataire? Tu ne te laisses pas facilement impressionner par des hordes de célibataires? Tu veux sortir avec un cinéphile? Alors viens sur le forum de <a href="http://www.mad-movies.com/">Mad Movies!!!</a></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
S'il te plait, viens vite, nous sommes trop peu et ils sont trop nombreux!</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai surligné le mot "cœur" plein de fois pour vous montrer que je vous aime <3</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sinon, y a un topic "Cadavre exquis" et j'ai fait le quatrième chapitre. Si ça vous dit de lire, c'est par <a href="http://lecadavreexquisdesmadnautes.blogspot.com/">là!</a></div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-51802188740434155142011-07-11T01:59:00.000+02:002013-12-23T01:09:58.268+01:00NIFFF 2011 Suite et fin<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Et voila, c'est terminé, je suis de retour en France. Bon certes c'est très long, mais promis mes petits canards, je vous agrémenterai l'article de quelques photos pour que vous puissiez reposer vos yeux. Je rappelle les repères: Corvis écrit en typo normale (basique, classique, bref le Times New Roman que l'on connait tous), et mes parties sont en italique (pour dénoter sans nul doute un certain décalage, une originalité flagrante..)</div>
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<br /></div>
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Il reste encore 3 jours de festival, et pourtant ça sent déjà la fin. Hershell Gordon Lewis est parti hier (non sans nous avoir dévoiler avant cela le synopsis de son prochainement gore et décalé THE AH-OH SHOW, un jeu télévisé qu’il vaut mieux ne pas perdre sous peine de sévices corporels), Eli Roth est parti ce matin (et a promis de revenir au plus vite goûter la douceur du chocolat et de l’hospitalité helvétique), et les séances rétrospectives s’amenuisent au profit des compétitions (ce qui permet de profiter du jury et de l’énorme présence de son président). Et en plus, enfin, pour la première fois depuis le début du festival, il pleut.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour cause de programme chargé, nous nous divisons la tache, Harley participera à la conférence « La littérature, muse du Cinéma », quant à moi je découvrirai HELLO GHOST, le premier film du coréen Young Tak Kim, vivement conseillé par les collègues de Sy-Fy Universe.</div>
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<br /></div>
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<em class="bbc">Conférence ayant pour invités Jack Ketchum (auteur américain à succès de littérature d'horreur), Adam Roberts (pasticheur et auteur britannique de science-fiction) et Frank Vestiel (réalisateur d'EDEN LOG), le thème « La Littérature, muse du Cinéma » ne peut que me faire frémir d'impatience. Les interrogations concernant les similitudes et les différences semble être un débat sans fin. Chaque invité a son propre point de vue mais pourtant tout le monde semble d'accord sur un point: ces deux arts seront éternellement liés. Pourtant les conversations ont plus tourné autour de l'insuccès des littératures de genre par rapport au succès du cinéma de genre. En effet, ces derniers ont rapporté beaucoup plus que les films dit « classiques ». LORD OF THE RINGS, HARRY POTTER, sont des succès cinématographiques et littéraires car, selon les invités, ils sont dans un courant pouvant brasser un public large: la science-fiction. Puis les invités dissertent sur le principe même de la transcription d'un support à l'autre. Et qui mieux que Jack Ketchum pouvait répondre à ses interrogations, à part Stephen King? Et oui, l'auteur a vu quatre de ses romans transposés à l'écran avec plus ou moins de succès. Et il est vrai qu'il y a toujours une certaine désillusion car ce que le lecteur perçoit dans un livre est différent de ce qu'on lui donne à voir sur un écran. Mais ce sentiment s'efface si il considère que le metteur en scène a réussi à conserver l'atmosphère initialement créée.</em></div>
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<br /></div>
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De mon côté, je me dirige, dans l’expectative, à la projection de ce HELLO GHOST dont on dit tant de bien (enfin, en tout cas dont les gens ayant apprécié le FISH STORY à la structure similaire il y a 2 ans disent tant de bien). Comme à chaque séance, je prépare mon billet pour le présenter aux Dobbys. Oui, les Dobbys! Cette année, tous les billets sont munis de code barre qu’il faut passer, pour entrer dans les salles, au radar de drôle de petites machines qui émettent une lumière de couleur quand le billet est validé, tout en nous répondant « Okey ! », « Blue » ou encore « Yellow » avec la voix du célèbre elfe de maison. Inutile de préciser qu’ils sont devenus en quelques jours les mascottes de tous les festivaliers.</div>
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<br /></div>
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HELLO GHOST donc, ou l’histoire d’un dépressif suicidaire qui, après une énième tentative ratée se retrouve suivi dans ses moindres mouvement par 4 fantômes (le grand-père pervers, le fumeur, la femme qui pleure et le gamin) qui, dixit eux-mêmes « utiliseront son corps tant qu’il n’aura pas exaucé leur souhait » <em class="bbc">(ça rappelle UNITED STATES OF TARA..)</em>. Cela aurait pu être une comédie familiale hollywoodienne basique (d’ailleurs Chris Colombus a dès sa sortie acheté les droits du film en vue d’un remake), seulement voilà, nous sommes en Corée du Sud, et c’est une nouvelle preuve que si Dieu aime le cinéma, il doit certainement être coréen. Bien que beaucoup moins obscur que FISH STORY (il y a une trame unique à suivre), HELLO GHOST cultive comme son grand frère le mystère, semant des indices visibles, mais qui ne prendront leur sens qu’à la fin du métrage, offrant une fin poignante et surprenante alors que l’humour et l’émotion, même attendus, nous avait déjà conquis. C’est là tout le génie des coréens: savoir flirter avec le mélo en sachant sans cesse l’éviter, désamorçant l’excès hypothétique par des trouvailles scénaristiques réjouissantes et un humour naïf tout aussi rafraichissant. Bien loin de la violence sèche et glauque des récents opus du pays du matin calme, HELLO GHOST prouve que les coréens réussissent aussi leurs films légers, et offre une des histoires les plus émouvantes et drôle de l’année. Meilleur film du festival jusqu’à preuve du contraire.</div>
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<br /></div>
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Et c’est les yeux pleins d’étoiles que je me dirige vers le Théâtre du Passage, lieu des diverses conférences (et de l’exposition sur la 3D qui orne les murs conjointement au symposium sur le même sujet, « Imaging the future », qui avait lieu plus tôt dans la semaine), pour y retrouver Harley.</div>
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<em class="bbc">Corvis me rejoint à la fin de la conférence puis nous partons voir TODOS TUS MUERTOS, film colombien narrant l'histoire d'un paysan qui découvre un tas de cadavre dans son champ un beau matin. L'histoire</em> (ouais, enfin l’histoire c’est un bien grand mot, disons le concept)<em class="bbc"> aurait pu être excellente si, au lieu d'être un long métrage, le réalisateur avait raccourci bon nombre de plans inutiles voire trop longs, pour se concentrer sur les péripéties. </em>(Les… les quoi ?) Le film s’avère extrêmement décevant car les longueurs sont beaucoup trop fréquentes et le final totalement raté.<em class="bbc"> (Je dirais même qu’il n’avait pas lieu d’être – et encore moins dans un festival tel que le NIFFF – tant le seul intérêt thématique du film, soit la politique de l’autruche des villes colombiennes par rapport aux massacres perpétrés par le gouvernement, et le véritable pouvoir détenu dans l’ombre par d’obscurs anonymes, est résumé brillamment en une scène de 10 minutes où le maire tente de refourguer le « problème » au village voisin et ne cesse de charger et décharger les cadavres dans un camion sans savoir que faire)</em></div>
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<em class="bbc">Entre deux séances, une discussion avec Fausto Fasulo et Julien Sévéon s'improvise (c'est vite dit hein, j'ai surtout voulu savoir comment faire sa place au soleil dans l'univers impitoyable des journalistes cinématographiques), mélangeant des sujets comme: « Le public est-il con? » (je dis oui [je persiste et signe, le public est con {mais pas toi ô lecteur} ], Fausto dis non), « Comment être journaliste cinématographique? » (réponse: il vaut mieux le faire comme un extra plutôt que de rêver d'en faire un boulot alimentaire), « Comment faire découvrir le cinéma à la populace? » (apparemment il vaut mieux éviter l'ordre chronologique, qui peut être ennuyeux à mourir). Une fois l'interrogatoire fini (et la demande de devenir pigiste à Mad Movies rejetée [je l'aurai un jour, je l'aurai] ), retour au Théâtre du Passage.</em></div>
<em class="bbc"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<em class="bbc">THE CALLER est l'autre déception de la journée. Une femme qui reçoit des appels d'une personne très encombrante venant du passé est une bonne idée. Enfin, si on n'a jamais vu les épisodes de TWILIGHT ZONE ou le film FRÉQUENCE INTERDITE. Le syndrome gloubi-boulga a encore frapp</em>é (def. : Syndrome récent qui touche bon nombre de films fantastique, consistant à multiplier les pistes, les thèmes, les rythmes et les styles jusqu’à en devenir indigeste. Cf : INSIDIOUS, THE VIOLENT KIND, et donc ce THE CALLER qui a au moins 30 mn de scènes en trop) <em class="bbc">Tout comme TODOS TUS MUERTOS, cela aurait pu faire un bon court métrage. Mais le réalisateur a voulu trop en faire et rajouter de multiples sous intrigues, qui servent très peu et desservent l'histoire principale (et il faut avouer que le facepalm a répétition provoque des migraines). Mais notre journée n'aura pas été vaine.</em></div>
</em><em class="bbc"><div style="text-align: justify;">
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<em class="bbc">Voir EVIL DEAD réjouit déjà à la base le plus dépressif des suicidaires. Mais voir EVIL DEAD sur grand écran, et en péloche s'il vous plait, ça ne peut qu'apporter la Joie et la Paix sur Terre durant 85 minutes. L'ambiance dans la salle était à la hauteur du film et même le temps helvète a décidé d'être de la partie. Difficile de faire la différence entre l'orage se déchainant sur le pauvre Ash et ses amis, et le notre! Certes, les effets spéciaux ont quelque peu vieillis, mais les fans s'en moquent. Certains rentrent même chez eux pour pouvoir regarder EVIL DEAD 2 et 3. Bonne idée certes, mais le film suivant vaut le coup d’œil si on a l'estomac bien accroché.</em></div>
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<em class="bbc">Car les 85 minutes de bonheur sont passées. Place à l'horreur avec THE GIRL NEXT DOOR, adapté du roman de Jack Ketchum est insoutenable. Devant nos yeux se déroule l'histoire de Meg, maltraitée par sa famille adoptive. Tortures, viols, l'horreur devient de plus en plus intense, et il faut l'avouer, toute cette violence choque au plus haut point. En effet, non seulement c'est une histoire vraie (ce qui dans notre esprit peut être difficile à gérer), mais il y a aussi un détail perturbant: ce n'est pas le gore qui donne envie de vomir! Amateurs de sang, vous risquez de ne pas trouver votre compte: aucune scène montrant les sévices n'est vue à l'écran. Et c'est sans doute ça le pire. Tout au fond de nous, nous voulons voir ce qu'il se passe, notre côté voyeur est frustré et c'est sans doute cela le plus angoissant. Ainsi, si vous voulez des émotions fortes, allez-y. Mais si vous ne vous sentez pas aptes à supporter autant de violences, suivez le conseil de l'auteur: ne le regardez pas et sortez le plus vite de la salle.</em></div>
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<em class="bbc">C'est donc sous la pluie (qui permet de cacher les larmes) que nous rentrons, épuisés physiquement et moralement.</em></div>
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<em class="bbc">Avant-dernier jour. La fatigue s'accumule et l'envie de rester dormir grandit. Malgré le lit confortable, nous nous devons d’accomplir notre destinée pour que VOUS, chers lecteurs, puissiez découvrir l'univers du NIFFF. Car ce n'est pas que films fantastiques et publicités insupportables, NON! C'est aussi les Dobbys, le Jardin anglais et son réseau internet gratuit, les moineaux quémandant un bout de poulet (cannibales!), le public bon-enfant hurlant « Ta gueule!! » à la madame qui nous souhaite une bonne séance (alors que si on a envie de passer une mauvaise séance, on passe une mauvaise séance. C'est pas une madame sur un écran qui va me dire comment passer ma séance). Et à propos de séance, il y a un détail que nous avons omis de signaler: la superposition des projections. Corneille aurait été fier des organisateurs du NIFFF. Ces derniers font choisir chaque festivalier entre un film de cœur ou un film de raison (en gros un film de la rétro gore ou un nouveau dont on n'est pas sur).</em></div>
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<em class="bbc">C'est ainsi que je quitte Corvis qui part voir IRONCLAD seul car je ne suis pas du tout fan des films médiévaux (à part ALEXANDRENIEVSKI mais c'est un cas à part vous en conviendrez). Je me dirige vers le Temple du Bas et ses sièges inconfortables pour voir donc STAKE LAND. Sur le papier il est marqué que c'est un survival avec des vampires. C'est vrai. Rien de plus, rien de moins. Ce film aurait pu ne pas exister cela aurait été pareil pour moi. J'ai eu l'impression d'avoir déjà vu l'histoire des centaines de fois. Il n'y a que quelques idées qui s'élèvent au milieu des stéréotypes. Peut être cette façon de caricaturer les situations et les personnages était voulue par le réalisateur, mais il aurait sans doute dû pousser le vice plus loin. Bref, si vous êtes un féru des survivals, ou des vampires, des sous-textes fustigeant la/les religion(s), ou des trois, alors allez le voir, cela vous divertira au plus haut point. Mais si vous avez besoin d'originalité et de ce petit plus qui fait que l'on apprécie ce type de film plutôt qu'un autre, alors passez votre chemin.</em></div>
</em><br />
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<br /></div>
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De mon côté, le huis-clos médiéval IRONCLAD de Jonathan English (réalisateur d’un PUNISHER de sinistre mémoire) s’avère une série B brutale tout à fait respectable, même si elle n’atteint ni dans l’histoire ni dans la réalisation les cimes d’un EXCALIBUR ou d’un KINGDOM OF HEAVEN (qui effectivement n’avaient rien de série B ). Si dans l’absolu, le concept, où se rencontrent INGLORIOUS BASTARDS, LES SEPT MERCENAIRES ET ALAMO (voire ZULU) a tout pour plaire, il faut bien avouer que le film souffle le chaud et le froid, tour à tour violent et lyrique (au petit jeu du gore, il surpasse aisément le récent CENTURION de Neil Marshall, grâce notamment aux CGI beaucoup moins présents et surtout beaucoup plus discrets) ou flirtant avec le ridicule (la palme revenant, j’hésite, soit à la hache en plastique du picte, soit à la châtelaine finissant par venir démastiquer du danois à la hache au milieu des autres). Pareil pour la crédibilité historique régulièrement mise à mal. Mis à part cela, le film se paye un casting 4 étoiles (Brian Cox, James Purefoy, Paul Giamatti, Charles Dances, Derek Jacobi, Jason Flemyng, et Kate Mara en lumineuse potiche) et arrive à ne pas foirer la sempiternelle romance du héros. Reste la dernière minute, incroyablement naze. On attendra de voir la version complète, longue de 135 minutes, quand la version projetée ici n'en faisait que 115.</div>
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C<em class="bbc">'est l'heure des retrouvailles pour THE UNJUST, film confirmant (si besoin était) la suprématie des coréens en matière de scénario tordu et d'histoire haletante. Écrit par Park Hoon-jung (I SAW THE DEVIL) et réalisé par Ryoo Seung-wan (FRÈRES DE SANG), THE UNJUST est ce genre de film auquel il faut s'accrocher.</em> Et cela a été très compliqué au début, tant le métrage ne s’abaisse jamais à prendre le spectateur par la main, alors que le scénario touffu et la structure complexe l’auraient presque exigé. Du coup, certains resteront peut être sur le carreau.<em class="bbc"> Pourtant, une fois le temps d’adaptation passé, le spectateur est entrainé, en même temps que les personnages, dans une spirale de trahisons, de violence, et de coups fourrés, dans un Séoul corrompue et menacé par un tueur de jeunes filles. La question sous-jacente à toute ces intrigues est sans nul doute: « Jusqu'où peut-on aller pour gravir les échelons sociaux? ». Pas de gentils, pas de morale, le monde dépeint est sombre, violent, et perverti. Cinéphiles et cinéphages, vous devriez adorer.</em></div>
<em class="bbc"><div style="text-align: justify;">
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<em class="bbc">Et on continue dans les films venant d'Asie avec le plus dingue, j'ai nommé HOUSE! </em>(appelé aussi « le film qui rend fou », soit le film le plus taré et psychédélique de l’histoire des films d’horreur, et qui, dès 1977, posait la base du splatter moderne et allait inspirer bon nombre de jeunes réalisateurs, dont un certain Sam Raimi pensant sans doute déjà à son EVIL DEAD)<em class="bbc"> Je pense que le film pourrait se résumer avec un énorme WTF écrit en lettres de feu, mais ce serait trop peu dire alors que l'on n'a qu'une envie, c'est de parler pendant des heures et des heures des détails, de la musique (qui est restée dans la tête de bon nombre de festivaliers), du jeu d'acteurs, des gags, du film en somme. Vendu comme étant une comédie narrant l'histoire de sept adolescentes japonaises dans une maison hantée, ce long métrage est le film le plus hautement improbable qu'il m'ait était donné de voir (et pourtant je suis fan de THE FORBIDDEN ZONE, je ne devrais plus être surprise). Décors cheap (aaah le magnifique coucher de soleil peint sur toile utilisé pour plusieurs scènes), images kitchs qui feront plaisir aux amateurs de clips des années 70, séquences frisant le ridicule... Ce film est, à l'instar de PIECES, un sacré chef d'œuvre réalisé par un grand malade. C'est LA MAISON DU DIABLE sous LSD, mixé avec PLAN 9 FROM OUTTER SPACE. Attendez vous à tout et profitez de ce film à fond!</em></div>
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<em class="bbc">On enchaine avec un film d'un tout autre genre: RED, autre adaptation d'un roman de Jack Ketchum. Un homme voit son chien tué par trois adolescents. Inspiré d'une histoire vraie (encore), l'écrivain modifie la vérité pour faire de cet homme qui n'a pas réussi à obtenir gain de cause un personnage sombre et solitaire qui va chercher à réparer l'injustice dont il est victime. L'auteur lui-même explique que lorsqu'il a commencé à écrire l'histoire, il s'est dit: « Et si ça avait été le chien de Clint Eastwood? ». Une pléthore d'acteurs (Brian Cox, Amanda Plummer, Robert Englund...) se retrouvent dans ce drame qui, au-delà de l'histoire d'amour qui unit un être humain et son chien, dépeint une société dans laquelle l'argent apporte une sécurité, peu importe les actes commis.</em></div>
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<em class="bbc">La journée se termine avec un classique produit par le studio cultissime qu'est Troma: THE TOXIC AVENGER. Premier d’une série lucrative de 4 films (plus un 5ème en préparation), THE TOXIC AVENGER prend place à Tromaville (qui affiche glorieusement le titre de ville la plus polluée) et suit les péripéties de Melvin, adolescent martyrisé par les membres de la salle de sport où il officie en tant que balayeur. Le jeune homme, à la suite d'une très mauvaise plaisanterie tombe dans une cuve de produit chimique et se transforme en un monstre moitié Elephant Man, moitié Hulk. Dans une ville où le moindre de ses concitoyens, de la playmate au maire, est un criminel en puissance, Il décide de corriger la racaille qui la gangrène de manière très intéressante (voire hilarante). On notera qu'une réplique d'un des voyous se retrouvera des années plus tard dans un petit film intitulé THE DARK KNIGHT (pour les curieux il s'agit de la phrase « Good evening ladies and gentlemen. We're tonight's entertainement »). Bref, c'est du Troma, donc un pur délire scénaristique et graphique (avec mention spéciale pour la voix du monstre plus proche d'un bellâtre de publicité préventive qu'à celle de quelqu'un tombé dans une cuve).</em></div>
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Neuchâtel, dernier jour. « Aaahhh, quelle heure il est ? » 9h30, AM. « Wah, déjà ? » Non mais j’avance un peu.</div>
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Pendant que j’octroie quelques heures de sommeil de plus à mon corps engourdi (et oui, la fatigue a eu raison de moi, ça y est, j’ai la grippe), Harley s’est réveillée dès potron minet pour tenter de récupérer des places pour la soirée de clôture. Car oui, aucun festival n’est parfait, et le NIFFF ne déroge pas à la règle, l’organisation des billets presse et festivaliers est quelque peu bizarre, voire chaotique. Alors qu’on nous a bien expliqué que l’obtention se faisait au jour le jour, nous avons appris la veille au soir que la réservation des billets de clôture se faisait dès le début du festival (sans que cela soit marqué nulle part) et que la séance était complète depuis samedi dernier. Ce qui, pour rendre compte des résultats, nous serait fort préjudiciable.</div>
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C’est donc dès 8h30 qu’Harley a fait le pied de grue, pour s’entendre dire que non, tout va bien, nous aurons nos entrée sans soucis, nous sommes sur la liste des « guests » (ce qui ne signifie pas grand chose mais enfin bon) .</div>
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E<em class="bbc">t on peut donc me qualifier de super héroïne (enfin), car avec le peu d'heure de sommeil que je me coltine depuis le début du festival, je peux vous assurer que cela fut très ennuyeux d'attendre devant un bâtiment vide, aucune file d'attente à l'horizon. De plus Corvis ayant besoin de se reposer, j'ai donc passer ma matinée à écrire sur les quelques films des deux jours précédents. La fatigue l'emporte, je décide de me faire un petit plaisir et de manger un plat végétarien (une plâtrée de pâtes au pesto) au restaurant du Théâtre du Passage</em></div>
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Bref, nous commençons (enfin je commence, Harley étant occupé à apaiser son ventre affamé) par GRIFF THE INVISIBLE, nouvelle variation, après KICK-ASS, DEFENDOR et SUPER, sur le thème décidément à la mode du « real-life superhero ». Il arrive bien tard me direz-vous, et le mettre au côté de SUPER dans un même festival ne joue pas en sa faveur. Et bien oui, mais non. Il fait un parfait complément au film de James Gunn. Là où celui-ci utilisait le parcours d’un homme ordinaire voulant être extraordinaire, tout ça pour parler du mythe du superhéros, GRIFF THE INVISIBLE en prend le contrepied et nous présente une histoire de superhéros autoproclamé, simplement pour dépeindre le mal-être des inadaptés sociaux, des freaks.</div>
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<em class="bbc">Pour ma part, étant restée très peu de temps du fait que ma vessie et petite et que le café n'aide pas, mon avis ne peut se baser que sur la demi-heure aperçue. C'est bien. Très bien même. Pour un film australien, il y a décidément beaucoup d'humour anglais. Comme quoi on peut descendre de bagnards et avoir un esprit raffiné.</em></div>
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En voyant le superhéros comme une véritable pathologie (à ne pas forcément soigner d’ailleurs), il lance une belle déclaration d’amour à la naïveté et aux laissés pour compte, oscillant sans cesse entre le point de vue fantasque du personnage principal et la réalité, jusqu’à flirter carrément avec le fantastique. Une très belle découverte pour ce dernier jour, et comme le dit la belle de Griff, Melody : « Stay Freak ».</div>
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Juste le temps d’ingurgiter un sandwich et un yaourt (qui sont très bons en Suisse) qu’il est temps de retourner dans la salle du Passage pour le nouvel opus du déjanté Takashi Miike, le stakhanoviste de la pellicule qui, non content d’avoir réalisé 4 films en 2 ans, tous projetés en festival, nous explique par vidéo interposé qu’il ne peut être présent car il est en plein tournage de son 3ème film de l’année. Un grand respect. Respect également au film en lui même, NINJA KIDS, qu’on pourrait appeler Harry Potter à l’école des ninjas, tant sa structure et ses personnages virent carrément à la parodie du succès planétaire de Rowling, sans pour autant en singer les moindres détails. Après le gore outrancier (ICHI THE KILLER) ou glauque (AUDITION), le grotesque scabreux (VISITOR Q), le drame (BIG BANG LOVE), le western (SUKYAKI WESTERN DJANGO), le chambara (13 ASSASSINS) ou la respectabilité cannoise (HARAKIRI 3D), Miike s’attaque au film pour enfant, toujours avec la même maestria, la même folie visuelle, s’approchant du style manga comme aucun autre film live ne l’avait fait jusqu’à présent. Cela fait extrêmement plaisir de voir encore un film différent (et réussi) dans le paysage cinématographique Miikien. <em class="bbc">Et c'est surtout bourré d'humour. Et de crottes de chien. Mais surtout d'humour. En résumé, c'est beau, c'est drôle et on est heureux de ne pas l'avoir vu en odorama</em></div>
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Après la Ninja Academy, vient le temps de la dernière rétro de l’année. C’est avec impatience, devant les sempiternelles publicités pré-films passant en boucle qui en auront rendu fou plus d’un (heureusement nous avons des mots fléchés) que nous attendons la diffusion du rare THE FLESH EATERS, prémisse des films gore, contemporain de BLOOD FEAST et dont je n’avais jamais entendu parler. La nostalgie aidant, cela s’avère être une bonne surprise. Cette histoire de bactérie lumineuse et vorace, hantant les côtes d’une île déserte et dévorant la chair humaine des pauvres bougres venant faire trempette, est quand même sacrément originale, et même joyeusement gore pour l’époque. On pourrait aller jusqu’à dire, qu’elle est à la base de nombreux « monster movies » contemporain façon PIRANHA 3D, le charme suranné des effets spéciaux grattés à même la pellicule en plus. Même si le rythme est un peu faiblard et que les péripéties s'essoufflent, les personnages sont succulents, et le film va jusqu’au bout de son concept, jusque dans sa fin épique malgré les effets spéciaux sommaires.</div>
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Au sortir de FLESH EATERS, pas le temps de faiblir, il reste 30 minutes avant la clôture, et nous n’avons toujours pas nos places. Ici tout le monde court, patiente ou s’impatiente, et personne ne semble disposer à nous dire clairement ce qu’il en est en ce qui nous concerne. À peine apprenons-nous que nous sommes sur « liste d’attente » et que l’on va « faire l’appel ». Va-t-on être obligés de lever le doigt aussi ? Pas d’indications précises, pas d’informations claires, la communication fait défaut, et nous stagnons dans l’entrée en espérant ne pas repartir bredouille.</div>
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Finalement la lumière se fait. Devant le comptoir de la billetterie, on nous explique qu’une fois les possesseurs de billet entrés, on comptera les places vacantes, et on fera entrer une première fournée de personnes sur liste d’attente, suivant l’ordre de réservation. Joie et bonheur, la liste presse est prioritaire, et nous sommes premiers <em class="bbc">(tout compte fait cela aura payé de faire le pied de grue pendant près d'une heure)</em>. Cela aura été stressant et laborieux, mais nous sommes dans la salle.</div>
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La clôture alors ? Sobre, bien moins engoncée et longuette que l’ouverture. Forcément, le directeur technique nous narre, pour justifier son discours expéditif de remerciements, l’anecdote du discours officiel de 45 mn lors du festival du film suisse qui le traumatisa à vie. Puis les récompenses pleuvent, certaines attendues et d’autres surprenantes :</div>
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Prix de la compétition Asia : HELLO GHOST de Young-Tak Kim</div>
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Prix Titra Film : INSIDIOUS de James Wan</div>
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Prix du public : TROLLHUNTER de André Ovredal</div>
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Prix Mad Movies : THE VIOLENT KIND des Butcher Brothers</div>
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Prix de la jeunesse : WAKE WOOD de David Keating</div>
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Meliès d’argent du meilleur long-métrage européen : TROLLHUNTER de André Ovredal</div>
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Mention spéciale du jury : STAKE LAND de Jim Mickle</div>
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Narcisse du meilleur film : TROLLHUNTER de André Ovredal</div>
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À l’issu d’un tel palmarès, on retrouve le public survolté, prêt à hurler à la lune lors de la petite vidéo d’intro du festival, prêt à vociférer « Merci » lors du panneau indiquant que « L’Hebdo vous souhaite une bonne séance ». Comme d’habitude quoi. Sauf que le film de clôture, c’est MELANCHOLIA de Lars von Trier. Rongez votre frein les gars, malgré l’argument SF, cela sera sûrement du pur film d’auteur intimiste <em class="bbc">(si seulement les amateurs de films apocalyptiques et les férus de drames familiaux pouvaient se tenir la main).</em></div>
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MELANCHOLIA alors… Et bien entre nous les avis sont extrêmement partagés. Sachant que c’est le genre de film qui, sans nul doute, se verra déversé fiel et injures, ma diatribe sera courte et je laisserais rapidement la parole à Harley. Le gros problème, l’énorme problème de MELANCHOLIA, comme de Lars von Trier depuis la création du dogme, c’est son manque de sincérité, son absence de spontanéité. Tout paraît calculé, maitrisé, quand le film même se voudrait un abandon total. Je n’ai aucun problème ni avec la caméra portée intimiste, ni avec les images léchées sensitives, pour peu qu’elles aient un sens et une âme. Force est de constater que les images tournées en RED dans un ralenti extrême ressemble plus à une pub pour du parfum qu’à des œuvres picturales de la Renaissance, et que les passages intimistes forcent tellement le trait de la caméra embarquée (avec force cadrages hasardeux et mises au point en direct) qu’on flirte avec un « Dogme pour les nuls » rébarbatif. Impossible de ce fait de s’intéresser à une histoire intéressante, mais dépeinte avec une lourdeur extrême, et qui n’apporte rien de plus aux thèmes (quand thèmes il y a, la seconde partie apocalyptique se contentant de dépeindre la situation, ce qui dans l’absolu n’est bien sûr pas une mauvaise chose). La première partie fait penser à RACHEL SE MARIE (voire à PIÈCE MONTÉE dans ses touches d’humour), la seconde recycle bon nombre d’éléments disparates vu dans la plupart des (bons ou mauvais) films catastrophes existants, notamment l’excellent BEFORE THE STORM. Reste que le casting est parfait en tout point (John Hurt, Charlotte Rampling, Charlotte Gainsbourg, Kirsten Dunst, Kiefer Sutherland, Stellan Sarsgaard, Alexander Sarsgaard, Udo Kier) et que le film se paye certaines images (beaucoup plus spontanés) parmi les plus belles de l’année (lors d’un lever de planète en pleine nuit, et pour la toute fin absolument magnifique). Bref Melancholia ne mérite pas qu’on crache dessus, mais comme Antichrist (dont il reprend à la scène près la structure), ça n’est pas bien bon.</div>
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<em class="bbc">Quand Corvis m’a expliqué son point de vue sur ce film, je comprenais ses arguments mais j’ai toujours du mal à y adhérer. Pour moi MELANCHOLIA est un film époustouflant. Les plans ralentis du début, structurés, lisses, artistiques, contrastent avec les autres flous, rapides, voire même brouillons. L’histoire est celle des relations entre deux sœurs à l’approche de la fin du monde. Construit tel un dyptique, la première partie se veut basée sur les interactions entre membres d’une même famille, tandis que l’autre traite essentiellement des réactions que l’on peut avoir lorsque l’on découvre que toute vie va bientôt être détruite. Alors certes, cela semble, vu, vu, et revu, mais Lars Von Trier n’a sans doute pas cherché l’originalité mais plutôt l’authenticité. Sa démarche me semble proche de Zola : le réalisateur a voulu voir comment ses personnages allaient évoluer. Les événements nous semblent trop évidents ? Peut être est-ce sans doute dû au fait que les réactions sont normales. Les images sont trop maitrisées au début du film ? Peut être faut-il y voir un lien avec les tableaux que l’on entraperçoit durant le long métrage (certes le réalisateur trouve lui-même que cela fait trop « image pour réclame », mais bon, c'est trop tard, il avait qu'à y penser avant que je vois son œuvre). Bref, ce film est divisé, et divisait. C'était très dur de rester concentrée alors que l'on sent que la moitié de la salle se demande ce qu'elle fait là. Certains d'ailleurs sortent avant même le début de la deuxième partie. Aaah Lars. Pardonne les, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Chef d’œuvre ou arnaque, choisit ton camp camarade. Pour moi, Lars Von Trier, en dépeignant une histoire somme toute classique, a fait preuve d’originalité et continuera toujours à prouver que ses films ne sont pas là pour nous divertir mais bien pour nous faire réfléchir sur non pas la société entière mais sur les interactions avec nos proches dans des situations de crise.</em></div>
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Fin du festival, fin des compte-rendus ? Et bien pas tout à fait, puisqu'après une pause casse-croûte dans un sympathique bouiboui avec Richard Bourderionnet de Sci-Fi Universe, il nous reste pour finir ces 9 jours de cinéma une petite sucrerie norvégienne, le NORWEGIAN NINJA de Thomas Cappelen Malling. Ou l’histoire vraie fantasmée d’une obscure division ninja des années 70, un fourre tout endiablé à base de boule à fumée, feng shui, costume d’invisibilité et complots diplomatiques, qui rappellerait presque les méfaits de Godfrey Ho si le ridicule et la vociférante anarchie de l’entreprise n’était pas assumés. Le charme suranné et les gags empilés avec un sérieux papal font sourire, mais le film reste quand même trop bancal dans son rythme et obscur dans son déroulement (je n’ai RIEN compris à l’histoire) pour satisfaire totalement. </div>
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<em class="bbc">Mon avis sera court: le début était rigolo.</em></div>
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Et puis c’est l’ultime retour sous la pluie, épuisés (Harley a même dormi durant les trois quarts du film, ouuuuhhhh) <em class="bbc">(mais euuuh je voulais faire croire que je n'avais apprécié que le début)</em>, des images plein la tête et des ampoules plein les pieds, trop crevés pour participer aux afters qui éclosent un peu partout.</div>
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LE NIFFF s’achêve, comme toujours, le spleen de fin de festival va faire effet, comme d’habitude, le retour sera sûrement parsemé d’embûches (avec la SNCF tout est possible), et pourtant, rien n’entame notre enthousiasme, et surtout la décision qui prend corps en nous : l’année prochaine, on revient ! Et avec un chargeur qui marche !</div>
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Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-59921917337515316382011-07-07T21:37:00.000+02:002013-12-23T01:10:14.602+01:00NIFFF 2011 Deuxième partie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Même chose que pour la première partie, je suis en italique (et les claviers qwertz sont horribles)</div>
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C’est sous un soleil de plomb (malgré un léger vent frais), que nous entamons notre quatrième journée à Neuchatel, cultivant le paradoxe qui nous laisse nous enfermer dans des salles obscures alors que le lac et sa douceur sont à deux pas.</div>
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Mais le cinéma n’attend pas, et forcés au chômage technique après la mort de notre chargeur, nous entamons 3 jours de rétrospectives acharnés.</div>
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Petit intermède, il faut savoir qu’au NIFFF, pass festival ou pas, on prend ses billets au jour le jour, mais pour l’intégralité de la journée (le truc du petit malin étant d’aller au caisse après 00h pour récupérer les places du « lendemain » avant tout le monde).</div>
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Les accrédités sont logés à la même enseigne, mais pas à la même billetterie, billetterie qui ferme tous les soirs à 19h. Il faut donc se lever tôt le matin pour récupérer ses places à 9h dès l’ouverture et éviter la déconvenue de la soirée d’ouverture narrée précédemment, si bien qu’avec Harley nous avons organisé un roulement. Une fois sur deux, l’un d’entre nous se lève tôt pour aller récupérer les places pendant que l’autre dort profondément.</div>
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Bref tout cela pour dire qu’arrivé à la billetterie presse à 9h15, je m’entends dire qu’il n’y a déjà plus de place pour THE BOXER’S OMEN… La leçon est retenue, il faudra être là à 9h pile, et je passe au plan B avec THE WICKER MAN.</div>
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<em>Le quatrième jour commence fort avec MONDO CANE, premier Mondo movie (chocumentaire ou documenteur, choisi ton camp camarade) de l’Histoire, réalisé par Gualtiero Jacopetti, Franco Prosperi & Paolo Cavara. 108 minutes durant lesquelles se côtoient les pratiques extrêmes de la culture mondiale. On veut choquer à tout prix en nous dévoilant des images vraies, sans aucune mise en scène. Enfin, tout ça c’est beau sur le papier, mais il faut se dire que c’est faux. Scènes inventées, voix off subjective, on est loin de la neutralité pure. Les avis sont divisés. Pour ma part je n’ai pas réussi à me dire que ces mecs qui ont un regard si cynique sur les pays du Nord, puissent être aussi ignares sur les cultures peuplant un monde qui leur est inconnu. Certes il faut replacer dans le contexte, mais je pense qu’il y a quand même un grand foutage de gueule.</em></div>
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(avis que je ne partage pas, considérant MONDO CANE comme une entreprise fascinante à découvrir avec le recul du au temps passé, un monde révolu où internet n’existait pas, où la condescendance colonialiste était plus naïve et ignorante que raciste, et où tout était encore à découvrir. En plus d’être sacrément couillu et d’avoir fait de son montage un véritable « exercice de style » pour relier ces scénettes disparates, portées par la musique orchestrale de Riz Ortolani, le film est nanti de découvertes passionnantes et d’images réellement impressionnantes. Après, cela reste un mondo, grandiloquent, à la limite du racolage, et qui d’un point de vue contemporain pourra faire grincer bien des dents)</div>
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<em>Nous enchainons avec THE WIZARD OF GORE de papi Herschell Gordon Lewis. Classique désormais de 1968, ce film narre l’histoire d’un magicien dont les tours marchent réellement. Si il scie une femme en deux, elle sera sciée en deux. Certes le rythme est lent, les scènes gore ne dérogent pas à cette règle, mais ce n’est que pour retrouver chaque torture avec encore plus de plaisir. (Et il faut dire que le concept d’illusion qui sert au crime parfait est une sacrée bonne trouvaille, même si le final n’est pas celui prévu à la base – la faute à un technicien qui fit cramer le décor par faute d’inexpérience, dixit Hershell – et que celui présenté confine au grand n’importe quoi)</em></div>
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<em>N’ayant pu avoir de place pour THE BOXER’S OMEN, Catégorie 3 qui avait l’air complètement fou, nous nous rabattons avec plaisir sur THE WICKER MAN, film faisant parti de la catégorie « Carte blanche à Eli Roth ». Le réalisateur de CABIN FEVER nous présente (dans un franglais des plus respectables) donc ce film comme un grand classique du cinéma qu’il affectionne particulièrement. Et on comprend ! Quel plaisir de voir un film « d’horreur » musical ! </em></div>
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D’autant qu’à part une fin un poil bavarde, cette histoire de disparition présumée d’enfant sur une île autarcique régie par d’obscures religions pré-chrétienne n’a pas pris une seule ride, notamment grâce aux chansons envoûtantes et à l’immense Christopher Lee. En parlant de la musique, Eli Roth expliquera avant la projection qu’il l’appréciait tellement qu’il utilisera la reprise d’une des chansons par Sneaker Pimp’s pour son Hostel.</div>
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Et après avoir fièrement taillé le bout de gras avec monsieur Roth pendant 15 petites secondes, nous repartons récupérer quelque peu avant de recommencer de plus belle le lendemain.</div>
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Debout de bonne heure tous les deux pour cause de projection de NIGHT FISHING de Park-Chan Wook, nous en profitons pour flâner dans le centre de Neuchatel où se croisent architecture typiquement helvète et statue de Don Quichotte dont on se demande bien ce qu’elle fait là.</div>
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NIGHT FISHING alors : autant basé sur son concept technique que sur une histoire forte, ce court métrage (30 mn) entièrement tourné avec l’Iphone 4 est autant une réussite qu’on aurait pu craindre un pétard mouillé. Utilisant le côté granuleux du Smartphone d’Apple à merveille, naviguant entre onirisme (le film démarre sur une chanson des Uhuhboo Project façon vidéoclip) et peinture de coutumes coréennes ancestrales, entre drame et fantastique, il se permet d’avoir plus de rebondissement intéressant en une demi heure que beaucoup de film en 2h. Bref, une réussite technique (et c’était pas gagné), qui plus est poignante.</div>
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Avant d’enchainer avec THE GODFATHER OF GORE, documentaire sur Hershell Gordon Lewis concocté entre autre par Frank Hennenlotter, une petite interlude : Si un de ces jours vous passez par Neuchatel, passez au Café des Arts, merveilleux petit restaurant qui, non content d’être abordable, est aussi complet que son pain et où on trouve des menus végétariens, sans gluten ou encore diététique.</div>
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Passé le documentaire, déjà vu à l’Extreme Cinema de Toulouse, et toujours aussi passionnant quand à la trajectoire de ce génial débrouillard qui commença dans le « nudies » avant de créer carrément le mouvement gore, il est temps de rencontrer la légende susnommée en personne, lors d’une conférence intime et joyeuse, qui confirme la bonhomie, l’intelligence et la lucidité du monsieur sur son art, son bizness, et la pérennité de son héritage. Beaucoup, beaucoup d’informations et d’anecdotes vibrantes, ce qui tombe bien puisque le film suivant est THE GORE GORE GIRLS, dernier film en date (1972 quand même) de Lewis, qui malmène des strip-teaseuses dans une ambiance ouvertement décalée, mêlant effet gore plus réussis (et tordus) que ceux de BLOOD FEAST, et érotisme bon enfant typique du Grindhouse qui battait son plein.</div>
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D’ailleurs, même si une pointe de Giallo lui donne un goût exotique, on peut presque dire que THE GORE GORE GIRLS, encore plus que LA BAIE SANGLANTE OU HALLOWEEN, pose les premières bases du futur Slasher.</div>
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Qu’avons-nous ensuite à nous mettre sous la dent (à part notre sempiternel pique-nique) ? Un film de parasites, à l’aune de BODY SNATCHERS et qui inspira certainement THE FACULTY et HORRIBILIS, un film qui se revendique du zombie-flick en remplaçant la soif de chair fraiche par une soif de sexe (sisi) assez originale, j’ai nommé SHIVERS, premier film de David Cronenberg, qui déjà s’intéressait la chair dans toutes ses formes. Et si le rythme du film a un peu vieilli et peine à se mettre en place, il reste diablement maitrisé et contient des scènes d’anthologie que le temps ne saura certainement pas altérer (même si ma préférence va à RAGE, son film suivant).</div>
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La journée se termine avec OFFSPRING, adaptation d’un roman de Jack Ketchum (nouvelle coqueluche de la littérature « d’horreur » américaine adoubé par Stephen King himself) qu’il a également scénarisé, et on se demande bien comment l’écart de qualité peut être si grand entre les deux médias. On était prévenu par les différents échos, ce n’est donc pas une surprise, OFFSPRING est un naufrage à tous niveaux, perclus d’incohérences hilarantes et de fautes de goût déplorables, ce qui devient inacceptable lorsqu’on adapte une histoire de cannibales troglodytes hantant les abords d’une ville côtière, cherchant à sacrifier un bébé et ne faisant pas dans la dentelle quand il s’agit de chasser leur nourriture. Risible de bout en bout et bien loin des GIRL NEXT DOOR, RED et autre THE LOST d’après le même auteur. En attendant THE WOMAN, séquelle à la réputation festivalière plus que flatteuse.</div>
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Et on finit nos trois jours de quasi intégrale rétro avec une journée chargée, puisqu’elle rentre dans le vif du sujet avec la conférence donnée par l’enfant terrible Eli Roth, venu discuter de son enfance, ses films, ses tabliers d’acteur et de producteur… Dans un français très recommandable (surtout 20 ans après ses études ERASMUS) et une accessibilité qu’on ne pensait pas lui reconnaître, c’est à 45 minutes d’anecdotes et d’infos exclusives (oui il réalisera bien THANKSGIVING, d’après sa bande-annonce grindhouse, qu’il est en train d’écrire) auxquelles nous avons eu droit.</div>
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Un sacré bon dans le temps après cela puisqu’avait lieu la projection du premier film du fou furieux José Mojica Marins, le bien nommé À MINUIT, J’EMPORTERAI TON ÂME (1964) premier opus d’une trilogie qui sera continué 3 ans plus tard avec CETTE NUIT, JE M’INCARNERAIS DANS TON CADAVRE et enfin clôt après plus de 30 ans ( !) par EMBODIMENT OF EVIL en 2008. Bon, force est de constater que cette ouverture a pris de sacrées rides (surtout quand on a vu l’épisode final en premier), mais le film est tellement fou (notamment ce long plan séquence où le « héros » diabolique Zé du cercueil pète littéralement un cable de culpabilité) et classieux qu’il force le respect (d’ailleurs Harley a adoré sans aucune réserve).</div>
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Nous devions enchainer avec l’immense MASQUE DU DÉMON de Bava, mais les horaires trop proches (et la faim qui nous tiraillait le ventre) auront eu raison de nous, nous restons à la porte du cinéma, pestant de ne pouvoir découvrir ce chef-d’œuvre sur grand écran en présence de son actrice principale. Qu’à cela ne tienne, nous serons en avance à la séance suivante, l’attendu WASTED ON THE YOUNG (préféré à la conférence vidéo, l’Esthétique du sang).</div>
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Las, mal nous en a pris, puisque ce qui semblait sur le papier être un film à l’ambiance post apocalyptique anarchique d’un monde sans adultes, n’est finalement qu’un teen movie option drame d’un sérieux papal, qui brasse des thèmes revus cent fois dans divers films et séries (toute puissance des populaires, mal-être des autres, choc des classes et des caractères, drogue, viol et états d’âme) en y ajoutant pour seule touche d’originalité un concept qui tourne au gimmick (les adultes existent bien et sont cités constamment, mais simplement pas filmés avant le dernier, et risible, plan du film) et une ambiance visuelle et sonore oscillant entre l’arty et le clip vidéo commercial qui ne fait pas illusion plus de 15 mn. On croirait l’œuvre d’un Greg Araki qui aurait viré MTV, et tout le talent relatif des comédiens n’y fera rien : c’est d’un ennui mortel.</div>
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Heureusement, Dieu soit en location, la journée se termine avec PIECES (LE SADIQUE À LA TRONCONNEUSE, tout un programme) de feu Juan Piquer Simon, présenté par un Eli Roth enthousiaste, survolté, et tout triste de repartir à L.A le lendemain (et certainement aussi légèrement éméché) qui nous assure qu’après ce film, on aura du mal à considérer les autres métrages du festival comme bons. Et il avait raison. PIECES, c’est la quintessence du n’importe quoi qui donne la banane, un des slasher les plus tordus et jouissifs (et aussi un des plus nuls, mais avec PIECES la notion même de qualité vole en éclats) de l’Histoire du cinéma d’horreur. Oscillant entre nanar hyperbolique assumé et jeu de massacre psychédélique, ce film n’est pas seulement nanti d’un des jeux d’acteur les plus ignobles de la galaxie et d’un scénario écrit un soir de cuite à l’absinthe frelatée, il se permet également d’être plus généreux en gore et en nudité que beaucoup de ses compatriotes (un sadique à la tronçonneuse, ça fait des dégâts, et on aura aussi droit à du full-frontal féminin ET masculin, zigounette en prime), et peut se targuer d’avoir à la fois des plans magnifiques (jeux d’ombres, costume giallesque et mise en valeur des effets gores) et des scènes tellement sorties d’un autre monde qu’on en reste bouche bée plusieurs minutes durant (la scène du prof de kung-fu faisant son jogging restera longtemps dans les mémoires)</div>
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Et nous rentrons, toujours à pied, mais comme Aznavour dans La Bohème : Épuisés, mais ravis. Fallait-il que l’on s’aime et qu’on aime Eli…</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-27991310690798537502011-07-07T14:49:00.000+02:002013-12-23T01:10:36.373+01:00NIFFF 2011 Première partie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Alors mes ptits canards je vous écrit de Suisse, plus exactement de Neuchâtel, pour vous faire part de mon expérience au Neuchâtel International Fantastic Films Festival (ou plus communément NIFFF). Ce texte est réalisé en collaboration avec Corvis, mes passages sont en italique, bref, ENJOY!</div>
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À Neuchâtel, en Suisse, les voitures s’arrêtent pour vous laisser passer, même les caissières vous tutoient, et on ne dit pas quatre-vingt-dix mais nonante.</div>
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Jusqu’ici, cela n’a aucun autre intérêt pour vous que de se dire qu’il fait bon vivre chez les helvètes.</div>
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Sauf qu’à Neuchâtel, il y a aussi le NIFFF, 3ème plus important festival de film fantastique en Europe (après Sitges et le BIFFF), et là, de suite, c’est beaucoup plus intéressant. </div>
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Du coup n’écoutant que notre courage, nous sommes parti à la conquête du pays du chocolat pour vous en ramener le maximum d’échos.</div>
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<em class="bbc">C’est donc assis sur un banc à côté du sosie de William Lustig que nous décidons d’écrire nos péripéties.</em></div>
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<em class="bbc">Après quelques heures de voyage nous arrivons enfin à Neuchâtel. Pas le temps de se reposer, nous devons récupérer nos accréditations et nos billets pour les films de la première journée. Trop tard, il n’y a plus qu’une place de libre pour HIDEAWAYS, le film d’ouverture, qu’à cela ne tienne, Corvis y part tandis que j’en profite pour boire un verre de vin avec nos hôtes.</em></div>
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Alors cette ouverture ? Et bien curieusement, alors que l’ambiance est conviviale, l’équipe adorable et que le public est chouchouté, la cérémonie se révèle lénifiante, accumulant simplement les discours consensuels obligatoires des instances locales. À peine y apprend-on la présence d’une nouvelle salle pour pallier à la disparition de l’Open Air, ainsi que la création des deux nouvelles sections Films of the Third Kind et Ultra Movies. C’est donc à quelques places d’Hershell Gordon Lewis invité d’honneur de l’année que je supporte tant bien que mal ce passage obligé, avec l’espoir que le film me requinquera. Las, HIDEWAYS est un croisement improbable de X-men et Twilight, le tout dans une esthétique de conte de fée ratée tant la réalisation est brouillonne et, disons le tout haut, techniquement très pauvre. De la part d’Agns Merlet, réalisatrice du remarqué Dorothy, cette histoire de jeune homme à pouvoir destructeur découvrant l’amour et la rédemption dans les bras d’une cancéreuse en face terminale, se fourvoyant dans la niaiserie la plus totale, est une sacrée déception.</div>
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<em class="bbc">Après des discours sans fin et un film quasi inintéressant, nous nous retrouvons pour SAINT, le film de Dick Maas (AMSTERDAMNED, L’Ascenseur) qui revient sur le devant de la scène après 9 ans de disette. Quelle bonne surprise ! Enfin un film montrant le véritable visage de Saint Nicolas (le Père Noël nordique) : un zombie revenant tous les 5 décembre de pleine lune pour mettre à feu et à sang la bonne vieille ville d’Amsterdam. Malgré une fin quelque peu ratée, le film peut être considéré comme un bon vieux slasher à tendance cheap qui ne déplaira aucunement aux amateurs de nanars et à tous ceux qui veulent se payer une bonne tranche de rigolade (agrémentée de quelques jumpscares). Les films suivants sont RE-ANIMATOR et LES NUITS DU BOURREAU DE JADE. </em></div>
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LES NUITS… ayant déjà été chroniqué de ci de là et Harley ne portant pas Re-Animator dans son cœur (hérésie), nous décidons de rentrer, à pied, épuisés.</div>
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<em class="bbc">Levé à 8h15 pour récupérer les billets de la journée, Corvis affronte l’horreur qui se cache dans cette ville : aucun magasin ne vend de chargeur de batterie pour sa caméra !</em> (ce qui n’aurait eu aucune incidence si le nôtre n’avait pas rendu l’âme la veille, nous forçant au chômage technique) </div>
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<em class="bbc">Exit les interviews, adieu les belles images du festival, les rencontres avec les festivaliers et les bénévoles. La mort dans l’âme, nous nous rendons à notre première séance prévue à 15h30 (car les Suisses sont gentils et nous laissent la matinée de libre pour nous reposer) pour découvrir THE MURDERER (THE YELLOW SEA) d’Hong Jin-Ha. Ce dernier qui nous avait bluffés avec son premier film THE CHASER, réitère son exploit. Certes celui-ci semble plus embrouillé (sans doute du au fait que le monteur a décidé de violer la règle des180° et des 30° en même temps), il n’empêche que les 2h40 passent vite tellement le spectateur est pris dans cette histoire de meurtres et de conspirations dans une Corée corrompue. On enchaine avec GOOD NEIGHBOURS, film canadien qui nous narre l’histoire de voisins pas si biens sous tout rapports. Une grande déception car l’histoire est en elle-même très intrigante, et pourtant, il manque tellement d’éléments que l’on ne peut pas forcément l’apprécier de bout en bout. </em></div>
<em class="bbc"><div style="text-align: justify;">
<em class="bbc">Nous tombons de Charybde en Scylla en allant voir URBAN EXPLORERS, film allemand dans lequel des jeunes rebelles décident avec l’aide d’un guide de découvrir les souterrains berlinois afin de se rendre dans un bunker datant de la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, tout le monde le sait, dans les sous-sols citadins se cachent des gens pas très très gentils. Bon, au moins ici ce ne sont pas des nazis la menace, mais un bon vieux communiste pré chute du mur. Sans doute le seul bon point car l’histoire est lente, les acteurs n’ont aucun charisme et la caméra à l’épaule c’est comme les cacahuètes : c’est bon mais il ne faut pas en abuser. Et quand en plus le film ratisse large entre CREEP, THE DESCENT et STAG NIGHT, ça devient carrément indigeste.</em></div>
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<em class="bbc">La soirée se termine avec UNDERWATER LOVE, une comédie musicale érotique avec des créatures imaginaires typiquement japonaise. Corvis, endormi au bout de vingt minutes n’aura pas profité du grand n’importe quoi qu’est ce film !</em> (et pourtant j’ai essayé)</div>
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<em class="bbc">Ça chante faux, ça danse mal, ca joue moyennement, mais bon, voir une jeune fille partir à la recherche de la Perle Anale avec son ami Kappa, c’est quand même une preuve que le réalisateur a bon goût ( ?) en matière de gag scénaristique. Et c’est ainsi que cette deuxième journée au NIFFF s’achève.</em></div>
<em class="bbc"><div style="text-align: justify;">
<em class="bbc">Le début des séances du troisième jour est sponsorisé par cette merveilleuse radio qui est Nostalgie (j’aime et j’assume). Première séance : DRILLER KILLER d’Abel Ferrara présenté par Lars Nilsen (programmateur du célèbre SXSW d’Austin). Une belle descente aux enfers d’un artiste dans un New York peuplé de junkies et de clochards. Deuxième séance : BLOOD FEAST présenté par Herschell Gordon Lewis HIMSELF ! C’est donc par sa bouche que nous apprenons comment ce film s’est construit et a donné naissance au mouvement GORE. Sa voix suave a provoqué en moi des sensations jusqu’alors inconnues. Je voulais me lever, m’approcher de lui et lui susurrer : « Would you be my gran-pa ? ... Pleeaaaaaase… [Yeux de chat potté] Il faut avouer qu’avec ses airs de papi et son pot de pop corn, il donne envie Herschell ! </em></div>
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<em class="bbc">La troisième séance devait être LES YEUX SANS VISAGE mais la loi de Murphy est plus forte. Il faut avouer qu’il y a un truc horrible en Suisse (mis à part le manque flagrant de chargeurs), ce sont les boites de thon au curry vert. QUI PEUT MANGER CETTE HORREUR ? Parce que l’aspect, la consistance et le goût sont horribles pour nos papilles gustatives de français de France (un petit COCORICO s’impose).</em></div>
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Nous nous rabattons donc sur des chappattis préparés sous nos yeux dans un des nombreux stands du jardin anglais où se côtoient cuisine chinoise, gastronomique et bar lounge, tout en attendant la prochaine séance, le SUPER de James Gunn. Car oui, non content d’avoir une solide programmation, le NIFFF se pare d’à-côtés tout à fait goutûs, qu’ils soient gustatifs ou artistiques (on vous reparlera plus tard du salon littéraire, des conférences et des expos).</div>
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Last but not least, une petite surprise pour ce dernier film (tardif, 00h15) de la journée qu’est GRAVE ENCOUNTERS. Sur le papier, le film des Vicious Brothers (ça ne s’invente pas) a tout pour irriter le spectateur noyé de « found footage » depuis le retour en grâce de celui-ci à la fin des années 2000, d’autant qu’il a l’air de lorgner volontiers du côté de BLAIR WITCH et PARANORMAL ACTIVITY, deux œuvres à succès, mais de sinistre mémoire pour le cinéphile de bon goût. Heureusement, ce film, narrant la dernière émission d’une équipe de chasseurs de fantômes télévisés, a la bonne idée d’arborer un ton caustique pendant plusieurs bobines, tirant à boulets rouge à la fois sur la télé réalité sensationnaliste et sur la vague cinématographique décrite plus haut. Autre bonne idée, il ne cherche jamais à faire peur. Du coup il y arrive régulièrement, tout en ne faisant que raconter une histoire qui lorgne sévèrement du côté de la 4ème Dimension et Silent Hill, et en y appliquant un rythme de train fantôme soufflant le chaud mouvementé et le froid statique qui manquait cruellement aux films soporifiques d’OREN PELI. Et si le film peine à finir et tire en longueur, c’est bien par excès d’idées, un travers qu’on pourra lui pardonner aisément.</div>
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C’est en dissertant sur GRAVE ENCOUNTERS (pour éviter de flipper du silence et de l’ombre) que nous rentrons donc à pied, une nouvelle fois, en attendant la suite des événements.</div>
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Voili voilou, je vous posterai la suite une autre fois, là je dois partir à la conférence donnée par Jack Ketchum sur la littérature et le cinéma! Bisous mes ptits canards!</div>
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Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-87326848083235091602011-05-23T18:39:00.000+02:002013-12-23T01:11:47.063+01:00Hymne à l'amour ou, le Joker est mon sex symbol!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Mes ptits canards, ça va pas du tout! Je m'étais promise à moi-même que je vous donnerai le plus vite possible un rapport complet (ou presque) du festival<span style="font-size: small;"><b> Mauvais Genre</b></span> à Tours, et qu'est-ce que j'ai fais? RIEN! Bon j'ai commencé un brouillon, hein, j'en suis même au film d'ouverture.. C'est pas facile, facile d'être pointilleuse (et non pointilliste). J'essaye pourtant d'être synthétique, mais c'est plus fort que moi, il faut que j'écrive, écrive, écrive, écrive, corrige, corrige, efface tout, recommence.</div>
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Et oui, mais bon, ça viendra promis! Puis en plus j'ai rencontré des <b style="color: red;"><span style="font-size: large;">STARS INTERNATIONALES</span></b>! Ce qui fait que, déjà que j'avais une classe telle que George Abitbol passe pour un charretier roturier un peu tapette, je l'ai encore plus.</div>
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C'est compliqué d'être la Perfection, croyez-moi.</div>
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Sinon, je vous avoue que j'ai commencé à écrire sans trop savoir de quoi j'allais parler. Je t'ai entendu le rigolo qui a dit "comme d'habitude"! Les cours de Claude François c'est à gauche quand tu rentres dans l'internet (oui j'aime bien dire l'internet).</div>
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Je pourrais vous parler de mon amour inconditionnel pour le<b style="color: #38761d;"> JOKER</b>, mon amoureux fictif que j'adule et qui m'adore et que on pète la gueule de Batman et qu'on est bien content. Parce qu'il faut avouer quand même que mon <b style="color: #38761d;">JOKER</b> (oui ça ne peut s'écrire qu'en Capslock c'est la loi, c'est pas moi qui décide. Enfin oui mais bon.) c'est l'être le plus beau, le plus doué ET le plus intelligent de tous les êtres qui peuplent cette Terre et nos imaginations.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/_7NM-txmp-yg/RmFOPBbgL0I/AAAAAAAAAE0/1aN-4UbxJYk/s400/joker2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_7NM-txmp-yg/RmFOPBbgL0I/AAAAAAAAAE0/1aN-4UbxJYk/s400/joker2.jpg" /></a></div>
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<b style="color: #38761d;">JOKERINOU</b> et moi, c'est une grande et belle histoire qui a commencé il y a longtemps, en 1992. Aaah je vois quelques personnes interloquées par cette mémoire qui est mienne. Chers enfants, en 1992, France 3 diffuse pour la première fois la série animée <b>Batman</b>. J'avais cinq ans à l'époque et, à la télé, un homme à la peau blanche et aux cheveux verts me susurrait des mots d'amour. Un coup de foudre en quelque sorte. Tous les dimanches nous nous voyions (avec l'accord de mes parents bien entendu, nous ne sommes pas des hippies qui forniquent au premier rencard). Parfois bien sur, il n'était pas là, et mon cœur se brisait en mille éclats. Emprisonné soit-disant à cause de son comportement dans un asile, <b><span style="color: #38761d;">JOKER</span></b> ne pouvait me rejoindre. Batman allait me le payer.</div>
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Les années passèrent, je fus assez grande pour revoir mon cher et tendre sociopathe sous les traits de Jack Nicholson. Aaaah mon bouffon adoré, que tu étais beau avec ta chemise orange, et tes lèvres couleur rubis. Tu dansais et riais comme personne et si cette<span style="font-size: large;"><b> CONNASSE DE CHAUVE SOURIS</b></span> ne t'avais fait tomber lâchement, tu aurais conquis en plus de mon cœur, celui de Gotham. Ta mort fut pour moi un désastre. Je n'attendais que la mort pour pouvoir te rejoindre.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://witneyman.files.wordpress.com/2010/06/cesar-romero-joker.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://witneyman.files.wordpress.com/2010/06/cesar-romero-joker.gif" /></a></div>
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Même les cassettes vidéos de tes apparitions dans la série avec Adam West n'arrivaient à mettre du baume sur mon âme.</div>
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Puis le miracle vint, tu ressuscitas sous les traits d'un charmant jeune homme. Tu avais bien changé certes. Tes cheveux avaient poussé, ton sourire n'était plus constant, mais je savais qu'au fond, ce n'était que parce que tu avais subis les tourments de l'Enfer durant une éternité. Revenu auprès de moi, ma vie en fut magnifiée, je voyais enfin le reste des humains comme toi tu les voyais: abjects, pathétiques..</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://starsmedia.ign.com/stars/image/article/936/936988/joker-dc-comics-20081209015106911_640w.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://starsmedia.ign.com/stars/image/article/936/936988/joker-dc-comics-20081209015106911_640w.jpg" width="238" /></a></div>
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Je lis évidemment nombre de tes aventures car grâce à elle, je revis ta vie quand je n'étais pas encore là.<br />
Malgré la mort de ce beau jeune homme qui t'interpréta à merveille, notre idylle est toujours remplie de passion et d'amour. Merci mon<b style="color: #38761d;"> JOKEROUNET</b> pour tout.<br />
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Harley Quinn<br />
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PS: Récemment je t'ai vu dans l'adaptation cinématographique de<i> L'Homme qui rit</i> de Victor Hugo. Même en noir et blanc, muet, tu es beau! Mais je t'en parlerai plus quand je me serai mise à rédiger ce rapport du festival</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-32806169261708741032011-04-04T02:50:00.000+02:002013-12-23T01:12:42.986+01:00Sauvons le cinéma et aidons Snyder à réaliser un vrai film!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Aaaah mes petits canards, vous le savez, il n'y a pas que Mike Patton et Deftones dans ma vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
Bon quand même un peu</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il y a <b>UN TRUC</b> qui me fait graou graou dans ma tête et qui énerve encore plus les gens quand j'en parle.</div>
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Et c'est le <span style="font-size: x-large;"><b>CINÉMA</b></span>! </div>
<div style="text-align: justify;">
Nan mais c'est vrai: les acteurs, les réalisateurs, les maisons de production, les directeurs de la photographie, les monteurs, les scénaristes, les costumiers, les coiffeurs et même les gaffers et les key boys (si si ça existe vous n'avez qu'à regarder les génériques de fin jusqu'au bout bande fainéants).. <u><b>Tous, je dis bien TOUS ont grave la classe et méritent un autel et des sacrifices de vierges à leur nom.</b></u></div>
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Bon certes il y en a certains qui méritent <b>la Mort</b> parce qu'ils nous sortent de grosses bouses sans nom.</div>
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Michael Bay par exemple. Ou même Spielberg. Si tu ne me crois pas c'est que tu n'as pas vu le dernier Indiana Jones, tu ne connais pas ses dernières productions, et que tu n'es pas au courant du fait qu'il allait faire Tintin.. <span style="font-size: large;"><b>TINTIN BORDEL!!</b></span><span style="font-size: x-large;"><b> EN 3D!</b></span></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref.</div>
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Mis à part ces deux **** qui franchement devraient avoir de grosses fessées cul nu pour oser faire mal au cinéma sans aucune pitié, il y a quand même des gens biens: David Lynch, Terry Gilliam, Takeshi Kitano, Robert Wise.. Et encore je tente de sortir des noms connus (je suis même sure que personne ne peut me donner un nom de film de Wise alors que quand même c'est un peu LE mec qui a la classe après Georges Abitbol)</div>
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<br /></div>
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Mais bon le cinéma n'est pas qu'une question de personne. C'est aussi une question d'idée et de ressenti! Ben oui, c'est pas parce qu'il y a énormément de stars dans un film qu'il va être bien. Y a qu'à voir <i>Valentine's</i> <i>Day</i>! Bon y a aussi <i>Comedy of Terrors</i> de Jacques Tourneur avec Vincent Price, Boris Karloff et Peter Lorre, mais je suis sure que vous, bande de petits mécréants, vous ne l'avez jamais vu (si oui tu as droit à un bon point)</div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsque tu vas au cinéma, ou que tu regardes un film chez toi tranquillou, tu ressens des émotions, vis des aventures, jamais éprouvées dans le monde réel. A part si tu es un pneu ou que tu te bas tous les jours contre les zombies. Tu es transporté dans un univers différent, une dimension parallèle.. Tu es qui tu veux. Et ça si c'est pas la classe, je ne sais pas ce que c'est!</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, des fois, il y a des films qui te promettent tout ça et non. <span style="font-size: large;">Comme <i>Sucker Punch</i> de Zack Snyder</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et pourtant je l'attendais ce film.. Depuis<i> Watchmen</i> je suis fan de l'esthétique Snyderienne (oui ce mot n'existe pas mais je fais ce que je veux, c'est mon blog, NA!).</div>
<div style="text-align: justify;">
Faut avouer que les ralentis, les couleurs de Watchmen sont superbes.</div>
<div style="text-align: justify;">
Puis en dehors de l'esthétique il y a aussi le fait que Sucker Punch est le premier scénario original de Zack. Après toutes ses adaptations, faut dire que c'était limite l'événement de l'année pour moi.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est ainsi qu'en ce beau 1er Avril, je me dirigeai vers le cinéma le plus proche même si il diffuse les films en version française. Je rentre dans la salle. Oula y a que quatre personnes, mauvais, très mauvais. Je m'installe bien confortablement dans mon siège (je vous passe les commentaires remplis de haine sur les publicités au cinéma sinon je vais en avoir pour trois heures), la lumière s'éteint, c'est parti (je serais un mec, je banderais)!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
OH PUTAIN MAIS QU'EST-CE QU'IL A FOUTU?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Non mais bon sang, pourquoi? Pourquoi? Mis à part cette introduction qui est très belle que cela soit au niveau des images, du montage ou du scénario.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-size: x-large;"><b>ATTENTION SPOILER !</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce que je ne comprends pas, c'est comment les gens peuvent penser que les niveaux d'interprétations sont originaux. Pour remettre les choses dans leur contexte, nous suivons l'histoire de Babydoll, jeune fille de 20 ans qui se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique avec une lobotomie à la clef pour éviter de révéler les abus sexuels de son beau père. Pour échapper à cet enfer, elle s'imagine dans un monde différent, celui d'une maison close. Babydoll décide de s'enfuir accompagnée de ses co-détenues Amber, Blondie (aka High School Musical), Rocket et de la sœur de cette dernière Sweet Pea. Pour mener à bien cette mission, elle doit retrouver des éléments lui permettant de sortir de cet enfer. Chaque quête d'objet est représentée sur l'écran par un combat onirique se déroulant à chacune de ses "danses" dans un monde différent: samouraïs, zombies nazis, gobelins et dragons, robots.. Ça promet hein? Ben détrompe toi mon petit canard (mais j'en reparlerai plus tard). Au fur et à mesure que l'histoire avance, le spectateur se rend compte que Babydoll est déjà lobotomisée, que ce n'est pas son histoire que nous suivons, mais celle de Sweet Pea. Waouh quel twist final pas du tout prévu! </div>
<div style="text-align: justify;">
Dès le départ le spectateur qui a un minimum de jugeote s'en rend compte. M'enfin, les gens n'ont jamais vu <i>Brazil</i> de Gilliam?</div>
<div style="text-align: justify;">
Alors certes il y a des idées, certes elles sont bonnes, mais Snyder gâche tout par son esthétique. Les ralentis j'aime bien, mais quand il y en a toute les deux secondes, ça devient ridicule. On s'ennuie durant les scènes d'action qui deviennent risibles à la longue! Je veux bien que l'on soit dans des mondes irréels mais là.. Tout ceci devient totalement ridicule. </div>
<div style="text-align: justify;">
Bon comme points positifs, mis à part l'introduction dont j'ai déjà parlé qui vaut le coup (sincèrement elle est superbe), il y a deux, trois éléments qui sont superbes. Par exemple, les zombies nazis: ben ils sont beaux (bon tout est relatif). Et les plans de l'arrivée de Babydoll dans le "théâtre" de l'hôpital psychiatrique est superbe. Au premier plan on a la moitié du visage de la jeune fille, l'oeil écarquillé avec en arrière plan son beau père puis le gérant de l'hôpital. Pour moi cela rappelle le plus beau plan de la série <i>Alfred Hitchcock presents</i> dans l'épisode "Four O'clock" ("Pris au piège")</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-S4Ypl2qzsBc/TZkRzT11nNI/AAAAAAAAAFE/k8Uyq8C96FI/s1600/small14946qg3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-S4Ypl2qzsBc/TZkRzT11nNI/AAAAAAAAAFE/k8Uyq8C96FI/s1600/small14946qg3.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Ce plan fait, pour moi, parti des plus beaux donnés par le cinéma.</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br />
</span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">Mais bon, ça ne peut pas rattraper toutes les énormités qu'il y a dans ce film. Et qu'on ne vienne pas me dire que je n'ai rien compris. Justement, j'ai compris que Babydoll est en fait l'avatar de Sweet Pea, que cette dernière ne s'est pas échappée, elle est juste lobotomisée, que Rocket et la soeur de Babydoll sont en fait la seule et même personne... Mais non, je ne peux pas cautionner un film comme cela!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><b style="color: red;"><span style="font-size: x-large;">FIN DU SPOILER </span></b></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="color: red;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: black;"><span style="font-size: small;">Bref, mes petits canards, si vous avez aimé ce film, tant mieux pour vous, vous n'aurez pas l'impression d'avoir été sodomisés par ET Snyder ET le prix des places.</span></span></span></span></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-18400391433692755812010-12-13T17:19:00.000+01:002013-12-23T01:13:13.686+01:00Comment tomber amoureuse de Chino Moreno quand on est au concert de Deftones au Bikini de Toulouse.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TQZDJ2_TdlI/AAAAAAAAAEI/UpUB8Tuxpt4/s1600/155879_1596813692780_1609118343_1335338_6041444_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TQZDJ2_TdlI/AAAAAAAAAEI/UpUB8Tuxpt4/s320/155879_1596813692780_1609118343_1335338_6041444_n.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chino Moreno au Bikini. Pix by Jalene</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TQZDKgUrXfI/AAAAAAAAAEM/wcpPROdWKTk/s1600/c131zf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="214" src="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TQZDKgUrXfI/AAAAAAAAAEM/wcpPROdWKTk/s320/c131zf.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mais qu'il est beau!</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour tous les ahuris qui ne savent pas qui est <b>Chino Moreno</b> ( une honte mes chers, une honte ), c'est le chanteur de <span style="font-size: large;"><b style="color: red;">DEFTONES</b></span>. Et comme samedi je suis allée à leur concert, je ne peux vous laisser mener votre vie si vide sans vous parler de lui ( et j'arriverai même à le mettre en relation avec <b>Mike Patton</b> vous allez voir ), du concert et de toutes les émotions qui m'ont pénétrées ( un jour je vous parlerai du concept du pénétrationisme ).</div>
<div style="text-align: justify;">
Tout d'abord,<b> Deftones</b> fait parti de mes sauveurs. Quand j'étais une jeune rebelle haïssant de vivre ainsi que ce qui m'entourait. En gros, vous connaissez tous le mal être de l'ado, on peut passer dessus ( si mon petit canard tu es encore à la période magique des boutons, de la voix qui mue, des groupes d'imbéciles qui se forment pour te faire chier, COURAGE c'est fini vers les 50 ans normalement ). Et donc, disais-je avant de partir dans une diatribe anecdotique qui n'en finit pas, <b>Deftones</b> m'a sauvée grâce à leur chanson <span style="font-size: small;"><b>"Back To School"</b></span>. Mais si tu connais:</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=lMPtIhAPnn4">Back to School!</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Et donc</u>, si cette chanson n'existait pas, mon petit canard, tu ne serais surement pas en train de lire mes écrits futiles et de te gausser de ma syntaxe ( ne le nie pas, même moi je me moque de mon phrasé ). Parce que en bonne rebelle que je fût, je haïssait le lycée, les lycéens, les enseignants et tout ce qui touchait de près ou de loin à l'éducation ( enfin quand je dis "éducation" tu vois ce que je veux dire, c'est très utopique comme mot quand on voit ceux qui nous enseignent. ). Et <b>"Back To School"</b> réussissait non seulement à m'empêcher de rejouer au choix<b> "Bowling for Columbine"</b> ou <b>"Virgin Suicides"</b>.</div>
<div style="color: red;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><b>BREF ON N'EST PAS LA POUR CONNAITRE MA VIE MAIS POUR CHINO</b></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Donc, voila t'y pas que pour mes 23 ans, trois amis m'offre la place pour ce concert.<span style="font-size: large;"><b> </b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b> Je suis Vénération, Je suis Adoration, Je suis Amour...</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On ne peut pas dire que je sois <b>LA</b> fan absolue de <b>Deftones</b> ( je n'ai que<b> "White Pony"</b> en vrai Cd ), mais bon, vous n'avez qu'à relire pour comprendre pourquoi je les aime quand même.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous passe le trajet de deux heures et l'attente dans le froid de près de deux heures ( on est très binaire dans le sud apparemment, on fait chaque chose en deux heures ) devant le <b>Bikini</b>, bien qu'il eût été question de <b>Mike Patton</b>, d'urine, de groupes qui datent et qui tiennent bon, et de combien il y aura de premières parties ( heureusement pour nous [façon de parler], il n'y a eu que <span style="font-size: x-small;">Doyle</span> qui devrait se reconvertir soit dans le Crabe Core, soit dans le bal musette ).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une fois en place ( tout devant bien entendu sinon c'est pas drôle ), les crabes français dégagés, l'adrénaline monte, et tu baves d'impatience.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut dire que je restais quand même expectative étant donné ce que l'on me disait sur<b> Deftones</b> en live ( "ouaiiis ils bougent paaaas, Chino il chante maaaal, il est gros, j'suis sur que le dernier clip est photoshopé" )</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="color: red;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;">Allez, c'est parti!</span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Hé ben c'est pas pour dire mais c'était quand même un peu beaucoup de la<b style="color: red;"> <span style="font-size: large;">tuerie</span></b>!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De la tuerie parce que j'étais avec des amis, j'étais devant, j'ai eu droit à toutes les chansons que j'aime, j'ai aimé celles que je ne connaissais pas, ils ont fait <b>"Change (in the house of flies )"</b>, <b>"My own Summer"</b>, <b>"Digital Bath"</b>,<b> "Rocket Skates"</b>,<b> "Diamond Eyes"</b>,<b> "Risk"</b> [ avec dédicace pour l'ancien bassiste sorti du coma ],<b> "You've seen the Butcher"</b>, mais surtout, surtout :<span style="color: black; font-size: small;"><b>"BACK TO SCHOOL</b></span>". J'avoue, j'en oublie plein mais faut me comprendre, j'étais dans la stratosphère.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais si j'étais heureuse, c'était surtout parce que:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">[ Mode Groupie ON ]</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: x-large;">CHINO M'A TENDU SA PETITE MAIN PLUSIEURS FOIS ET MÊME QU'IL ME FAISAIT UN REGARD DU STYLE "JE VIENS DE TE VOIR ET JE SUIS SOUS LE CHARME, ABANDONNE TOUT ET SUIT MOI, JE T'AIME ET TE RENDRAIT HEUREUSE"</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">[ Mode Groupie OFF ]</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quand je dis tendre la main, je ne parle pas de la main dans la foule que tout le monde attrape et qu'il doit faire attention à ne pas se la faire arracher. <span style="font-size: large;"><b>NON</b></span>. Je te parle d'une main tendue attachée au corps de <b>Chino</b> comme si on été habillés comme dans<span style="color: blue;"> un conte de fées</span> avec un cadavre de dragon dans les parages tué par <b>Chino</b> lui même. Bref, de<span style="font-size: large;"><span style="color: red;"> l'amour fou</span></span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme tu peux le remarquer mon petit canard, j'ai un coeur d'artichaut de groupie. Mais que veux-tu? Je suis humaine et j'ai des désirs, certes bizarroïdes ( faites moi penser à trouver le traumatisme qui fait que je ne peux tomber amoureuse que de musiciens ), mais des désirs. Et celui là mon coco, ben pendant tout le concert il était ardent.</div>
<div style="text-align: justify;">
J'étais dans le même état que lorsque je suis allée voir<b> Faith No More</b> ( tu vois que je trouve toujours un moyen de ramener à <b>Mike Patton</b> toute ma vie ), <span style="font-size: large;">C'EST POUR DIRE!</span> Je suis passée du rire aux larmes, de la bouche bée au headbanging, de l'amour pour mes camarades et à la haine pure et simple. <b><span style="font-size: large;">Quand tu vois Deftones, tu te lâches!</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Non seulement la setlist était quand même assez parfaite mais en plus les musiciens ont bougé sur scène, <b>Chino</b> sautait partout <b>ET CHANTAIT EXCELLEMMENT BIEN</b> (j'ai envie de rajouter un petit "Et toc!" )</div>
<div style="text-align: justify;">
Une présence, une énergie... Que demander de plus?</div>
<div style="text-align: justify;">
Surement d'augmenter le volume du micro du bassiste dont on n'entendait pas du tout la voix.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, toutes les médisances ont été mises à terre car en plus <b>OUI CHINO A MAIGRI ET JE L'AI VU DE TRÈS TRÈS PRES!</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Aaah mes petits canards, des concerts comme ça j'aimerai en faire toute ma vie, être grisée comme cela, <u style="color: red;">cela vaut toutes les bouteilles de champagne de la Veuve Clicquot</u>, c'est moi qui vous le dit!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En un mot comme en cent, le concert de<b> Deftones</b> était tout simplement <b><span style="font-size: large;">MAGIQUE</span></b>, j'en ai encore les larmes aux yeux, le cœur gros parce que j'aurais voulu y passer au moins un mois à ce concert, des bleus partout sur le corps et un sourire immense envahit mon visage de vieille rebelle car j'ai retrouvé le seul côté positif de mon être de 15 ans en pleine dépression: la rage que me procurait<b> Deftones</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Grosso Modo mes petits canards, c'était ça<b> Deftones</b>. Mais décrire un concert, c'est comme décrire les visions sous LSD, c'est impossible. Trop de sensations, d'émotions infimes m'ont traversées et je n'arriverait certainement jamais à toutes les écrire car on ne peut y poser des mots.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Je vous laisse mes petits canards, et n'hésitez pas à marquer ce que vous pensez de mes textes, insultez moi ( en allemand ) si vous me considérez comme une putain de groupie</u></div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-24844122736526665352010-07-12T17:35:00.000+02:002013-12-23T01:13:44.627+01:00Faith no More at Bilbao: Mike Patton is God<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Bonjour mes petits canards!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une fois n'est pas coutume je vais vous faire dégueuler grâce à ma joie de groupie mielleuse et totalement conne de tomber en pâmoison face à un homme. Mais bon, pour moi, il est Dieu, l'Alpha et l'Oméga, Le Grand Horloger. Je veux bien sur parler de <b><span style="color: red; font-size: x-large;">MONSIEUR</span></b> <b style="color: red;"><span style="font-size: x-large;">MIKE PATTON</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Mike Patton, if you read this, thanks for the show and please, give me some advices, or teach me how to sing like you! </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TDsxRahO7iI/AAAAAAAAAD4/U8HKw4jH9Ok/s1600/P1010438.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/TDsxRahO7iI/AAAAAAAAAD4/U8HKw4jH9Ok/s320/P1010438.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;">Il est pas sexy?</span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Bref.</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Je suis partie à <b>Bilbao</b> dans le pays basque espagnol pour voir mon amour. Pour ceux qui suivent, je l'ai vu l'année dernière et je m'attendais au même set que la dernière fois, ET BEN NON!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Des morceaux tous plus excellents les uns que les autres se sont enchainés, parmi eux, évidemment mes chouchoutes comme <i>Stripsearch</i>, <i>Last Cup of Sorrow</i>, <i>Ashes to Ashes</i>, <i>Epic</i>, <i>Poker Face</i> ( oui oui ils reprennent Lady Gaga ), <i>This guy in love with you</i>, <i>Midlife Crisis</i>, <i>Evidence</i>... Et alors qu'ils ne la jouaient plus du tout sur scène, <i><b>DIGGING THE GRAVE</b></i> qui même s'il n'est pas au top de mes chansons préférées, est quand même un putain de morceau de fou ( je remercie d'ailleurs l'espagnol qui a supporté mes hurlements durant tous le show ). Nous avons vraiment eu une magnifique prestation de <span style="color: red; font-size: x-large;"><b>Faith no More</b></span>, mais aussi de <b style="color: red;"><span style="font-size: x-large;">Mike Almighty Patton</span></b> avec certains passages du concert ressemblant plus à du Fantômas ou a du Mr Bungle ( autres groupes de Sa Seigneurie ).</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Mais même si cela détermine à faire de ce jour mon plus beau jour de ma vie, ce n'est pas ça l'élément majeur.</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Et oui chers petits canards, tu peux maintenant te la péter avec tes amis car tu es en train de lire le blog de la fille à qui <b><span style="font-size: x-large;">Mike Patton</span></b> a envoyé des baisers en concert ( et qui a agrippé ses parties génitales d'une façon de dire " toi je te veux"... En gros j'ai joui à ce moment là ). Et pour ceux qui oserait me dire qu'il y avait trente milles personnes autour de moi, j'ai bien vérifié avant de lui renvoyer ses baisers!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Mais il y a un autre détail merveilleux mes petits canards!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-size: x-large;">Mike Patton</span> </b>s'est jeté dans la foule et je lui ai touché le bras. Un échange de fluides corporels entre Patton et moi... C'EST DIVIN! Dans peu de temps je pourrai devenir sa femme, mon plan se prépare, je progresse peu à peu vers mon but ultime!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Voila, 3 heures en compagnie de mon amour ( ainsi que de mon meilleur pote et de trente milles inconnus ), ça n'a pas de prix ( façon de parler je crois que même les pâtes vont devenir trop chères pour moi ).</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Sinon, je tenais à vous signaler que j'ai enfin eu ma licence de Lettres Modernes, je passe en Master. Ce qui est ma deuxième fierté après avoir touché<b><span style="font-size: x-large;"> Mike Patton</span></b>.</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">Voila pour les nouvelles. Mon concert de fou annuel s'est déroulé, je n'ai plus qu'à attendre l'année prochaine en espérant que ce soit encore Faith no More qui passe. <span style="font-size: large;">Et vous, des concerts, événement de fou?</span></span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: small;">A bientôt mes petits canards, je vous aime moins que Mike, mais je vous aime quand même!</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-62971282574401867232010-06-12T21:24:00.000+02:002013-12-23T01:14:08.012+01:00Un jour je trouverai des titres biens<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: center;">
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Saluuuuuuut Nounouu!</div>
</div>
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Excusez moi ça c'est pas pour vous:</div>
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<br />
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<span style="font-weight: bold;"><br /></span></div>
<b><div style="text-align: justify;">
<b>BONJOUR MES PETITS CANARDS!</b></div>
</b></div>
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Comment allez vous en cette belle soirée de juin? Moi ça va merci même si je suis toujours handicapée de la cheville à cause de mon handicap au cerveau ( on ne se connait pas intimement mais imagine un canapé et moi qui veut me lever. Ça donne un arrachement osseux ). Bref, la vie est belle, les oiseaux chantent, mon estomac m'indique par ses gargouillis que je dois me speeder à faire à manger, signe que je suis toujours vivante et donc c'est cool.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis, j'ai eu ma petite aventure du week end alors ça c'est encore plus le pied. Je suis partie seule dans un salon du Livre ( car le Livre mérite la majuscule ) à Oloron Ste Marie et j'ai eu deux dessins de <a href="http://www.acupoftim.com/">Tim</a></div>
<div style="text-align: justify;">
Et mes dessins ben ils sont trop beaux d'abord. En plus ça m'a permis de parler de <b>Magma</b> et de <b>l'Indispensable Tristan Edern de la Vaquette</b> ET de "parler russe" avec <a href="http://maadiar.blogspot.com/">Maadiar</a>. Bref super journée, qui s'est terminée avec un carnet de dessins ( de moi cette fois ) bien rempli. Et ça c'est encore plus cool. Mais bon mes photos sont pourries donc je ne les mettrai jamais ici. A ton grand désespoir je sais mais ne te suicide pas, je t'en prie. Tu deviens chaque jour de plus en nombreux et que ferais-je sans toi mes lecteurs? ( oui il y a des fautes d'accord c'est fait exprès c'est une licence poétique )</div>
<div style="text-align: justify;">
Je sais ça t'émoustille de savoir que j'ai besoin de toi mais faut pas trop déconner non plus, hein? Je ne suis pas aux bords de la crise de nerfs <span style="font-size: large;"><b>OU PIRE</b></span> en état de manque!</div>
<div style="text-align: justify;">
Bref! Tout ça pour dire que tout va bien ne t'en fais pas ( une référence cinématographique s'est glissée dans cette phrase, sauras-tu la retrouver? ).</div>
</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-6134152104444031352010-05-13T23:45:00.001+02:002013-12-23T01:14:47.138+01:00Pourquoi faire un remake de "Freddy, les griffes de la nuit" si c'est pour que cela soit horriblement mauvais?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Comme vous avez pu le remarquer dans le titre,<b><span style="font-size: x-large;"> j'ai détesté ce film</span></b>. En voici les raisons.</div>
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<br /></div>
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Tout d'abord, c'est un remake. Et généralement ça n'annonce rien de bon. On a déjà pu le constater de nombreuses fois, les réalisateurs n'ont plus d'inspirations et décident donc de s'attaquer à de vieilles références, et tentent de les dépoussiérer. Encore une fois c'est loupé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Bien que j'admire Jackie Earl Haley ( aka Rorschach dans les Watchmen de Zack Snyder ), je suis désolée pour lui, mais il n'arrive pas à la cheville de Robert Englund le seul et unique Freddy.</div>
<div style="text-align: justify;">
Son visage brulé est moins bien fait que dans les précédents. On a plus l'impression qu'il a une paire de collants sur la tête.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xxA9EMPxI/AAAAAAAAADQ/G25GoyH1cjI/s1600/freddy1-1024x449.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xxA9EMPxI/AAAAAAAAADQ/G25GoyH1cjI/s320/freddy1-1024x449.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Freddy qui veut faire peur</span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xymiqRbuI/AAAAAAAAADY/qdy-EHqY-GA/s1600/freddy_krueger_old.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="188" src="http://2.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xymiqRbuI/AAAAAAAAADY/qdy-EHqY-GA/s200/freddy_krueger_old.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;"> Freddy, the one</span></div>
<br />
Et puis les apparitions de Freddy... A quoi cela sert de faire les mêmes que dans les volets précédents?<br />
<span style="font-size: large;">Un peu d'originalité que diable! </span><br />
Je me suis plus amusée à me souvenir dans quel film Freddy réalisait tel ou tel tour de passe-passe qu'à suivre véritablement l'intrigue.<br />
Intrigue qui quant à elle est.... Comment dire ça sans être vulgaire? Nulle, sans aucune esthétique, pourrie, enfin vous m'avez comprise.<br />
<br />
Le passé de Freddy est pour sa part proche du ridicule. <b>DEPUIS QUAND FREDDY TRAVAILLE DANS UNE ÉCOLE PRIMAIRE?</b><br />
Aaah pour en faire un meilleur pédophile, y a pas mieux. Le gars irréprochable qui en fait est un sadique. Qui plus est, est en contact tous les jours avec des petits enfants... La paranoïa. On soupçonne tout le monde. Cela ne m'étonnerait guère que d'ici un ou deux mois on lynche à tour de bras tous les gentils jardiniers d'écoles primaires!<br />
Freddy ce n'est pas une personne en contact régulier avec des enfants, c'est un total inconnu qui chasse aux alentours de sa maison ( inexistante dans le remake. Heureusement qu'il y avait les petites filles et la comptine sinon je m'endormais ) et donc ce sont les enfants de ses voisins qui sont les innocentes victimes. <br />
<br />
Je sais que Robert Englund refusait de reprendre le rôle de Freddy mais bon. Si il ne veut pas alors que c'est son meilleur gagne-pain, il ne faut même pas imaginer faire un remake. Robert Englund est Freddy et le restera jusqu'à la fin de ses jours. Cela ne doit pas être facile tous les jours pour lui de vivre avec cette certitude mais bon le réalisateur de ce massacre ( multi récidiviste qui plus est ) aurait du ouvrir un bon livre, ou s'intéresser à la vie de Lorie, on aurait été tranquilles au moins!<br />
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<br />
Et puis en plus y a même pas Johnny Depp qui se fait happer par son lit alors de suite... ça ne peut qu'être nul!<br />
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Bientôt mes petits canards, je vous parlerai de mon envie de vomir dès que j'entends une critique positive à propos du nouveau film de Gaspard Noé "Enter the void"</div>
Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-80586591323204929022010-04-17T20:16:00.001+02:002013-12-23T01:15:24.498+01:00La flemme de trouver un titre, après tout, je suis en vacances<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Enfin presque en vacances... Mais vacances quand même. Je peux pas tous les jours me targuer d'avoir réussi deux siestes en une après-midi. <span style="font-size: small;"><b>ET CE</b></span>, devant <span style="font-size: large;"><b><i style="color: red;">Ça</i></b></span> et <span style="font-size: large;"><b><i style="color: red;">Shining</i></b></span>... De un parce que Jack Nicholson... c'est Jack Nicholson, et de deux parce que j'aime <i>Ça</i> ( le film pas le fait d'aimer que Jack Nicholson c'est Jack Nicholson. Ecrire ça ( le fait d'écrire que j'aime le film et non le fait d'aimer Jack Nicholson ) c'est vraiment remplir ma page vierge de tout caractères html. ).</div>
<div style="text-align: justify;">
Oui je m'amuse avec le titre du roman de Stephen King.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis en plus, un <b>clown</b>, qui dévore des enfants...<b style="color: red;"><span style="font-size: large;"> C'est un type bien</span></b>.<span style="font-size: x-large;"> <b>Ça</b>, il serait mon poto dans une autre vie, avec<b> Freddy Krueger</b> et <b>Dents qui claquent</b>.</span></div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xzcs9ai0I/AAAAAAAAADg/w6YHiWIPScc/s1600/hellraiser1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/_YBuiUPnqYi0/S-xzcs9ai0I/AAAAAAAAADg/w6YHiWIPScc/s320/hellraiser1.jpg" /></a></div>
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<span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: xx-small;">Dents qui claquent, mon amour</span></span></div>
</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors oui, faut que je vous explique <span style="font-size: large;"><b><span style="color: red;">Dents qui claquent</span></b></span>. Tu vois <b><i>Hellraiser</i></b>, avec le gros méchant à la tête remplie de clous qu'on se demande si c'est un masochiste ou un ancien membre de Slipknot qui n'aurait pas vu le soleil depuis mille ans et qui déciderait une nuit de devenir partisan de la Gestapo. Ben c'est un collègue à lui.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour info le grand méchant ultra connu c'est Pinhead ( ouais y a vachement de jeux de mots à faire rien que sur son nom mais c'est trop facile )</div>
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Et donc Dents qui claquent est un peu dans le même style que Pinhead sauf que je préfère le nom de baptême que je lui ait donné, et qu'il est beau comme un dieu.<span style="font-size: large;"><b> ATTENTION</b></span> quand je dis beau comme un dieu ça veut dire qu'il est sensé être à l'opposé de tous les critères de beauté. D'abord, il n'a pas d'yeux. Mais quand je dis pas d'yeux je veux dire qu'il n'a même pas des orbites vides dans lesquels on peut déceler la noirceur de son âme... Non, peau d'zob ( je n'ai pas pu résister à la tentation du jeu de mots pourri sur Pinhead ), mais quand on s'attarde langoureusement sur sa mâchoire inférieure, grraouuu. En gros, il a plein de fils de fer qui lui écartent les lèvres SUPÉRIEURES ( bande de petits polissons ) et du coup je crois qu'il a froid aux gencives, donc<b style="color: red;"><span style="font-size: x-large;"> IL CLAQUE DES DENTS!</span></b> Tu ne t'en doutais pas hein de ce qu'il fait avec ses dents Dents qui claquent! Bref il a la classe, parce que quand on regarde le premier Hellraiser on voit de suite que c'est le cénobite qui fait le plus d'efforts pour arrêter l'adolescente qui détient le cube. Entre Pinhead, à qui il suffit de claquer la porte au nez pour qu'il arrête de te suivre, la fille qu'on dirait qu'elle a subi une chimio parce qu'elle a plus de cheveux et une trachéotomie ( merci Docteur House ), qui elle ne supporte pas les escaliers, une phobie sans doute, et Butterhead ( tête de beurre ) qui se prend tout simplement une poutre qui passait par là, il faut dire que Dents qui claquent, il a tenté! Tout d'abord, hein, il a un rideau sur la tête, déjà qu'il est aveugle, c'est pas pratique, et puis il a tendu le bras pour l'attraper l'adolescente, mais elle bouge, alors c'est chiant. Mais bon c'est quand même mon chouchou.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sinon j'aime bien Hellraiser malgré les quelques remarques, j'en suis même au troisième volet alors que franchement de revoir le un et le deux j'ai cru que j'allais vomir. Surtout que je m'étais construit ma petite mythologie avec un pote, on voulait même s'acheter le cube, faire venir les cénobites pour qu'ils choppent deux trois personnes qui ne méritent que la mort et tout et tout. Mais une fois que tu les revois, tout s'effondre. Du coup, tu te rabats sur quoi?</div>
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<br /></div>
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<b style="color: red;"><span style="font-size: x-large;">Sur Freddy</span></b>!! <b><span style="font-size: xx-small;">Tiens encore un tueur d'enfants, étrange... </span></b>Bon lui, il est un peu plus connu. Et puis il est quand même beaucoup plus puissant que La Poutre ( normalement tu sais qui c'est si tu suis [ belle allitération en s ]). Tout d'abord parce qu'il est immortel. Et puis il peut te tuer dans ton sommeil.</div>
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Du coup les gens qui te disent "Il est mort dans son sommeil, quelle belle mort paisible."</div>
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<b>MON CUL!</b> Il s'est fait déchiqueter, broyer, arracher les entrailles, ce que tu veux mais Freddy il est pas pour l'euthanasie soft, il l'a joue en mode hardcore ouais.</div>
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En même temps, les gens ils avaient qu'à pas le bruler d'abord. Du coup personne n'est à l'abri. <span style="font-size: large;">Sauf moi</span>. Ben ouais, je rêve de Freddy et on devient amis. C'est paradoxal quand même. Surtout que ça commence comme dans les films, la maison, les petites filles qui chantent... Et là on papote comme deux copines.</div>
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On s'est donné des petites techniques de tortures, et pouf, le réveil.</div>
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Quelle fin brutale... A bientôt mes petits canards!</div>
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Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7105701786821312602.post-60278973991811652122008-12-16T14:16:00.006+01:002013-12-23T01:15:47.234+01:00Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal ou comment prendre les gens pour des cons<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<br /></div>
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Cher lecteur averti qui en vaut deux, je me dois de te mettre en garde! Oui même si tu n'es qu'un misérable ver de terre comparé à ma Grandiose Magnificence, je ne voudrais quand même pas que tu te fourvoies en regardant des films qui sous couvert d'une prodigieuse aventure chez les Incas ( Mayas, Aztèques, on s'en fiche ils sont morts ) avec un sexy aventurier, de 60 ans certes, mais sexy quand même, est en fait une vraie daube. Oui, lecteur averti, le dernier Indiana Jones est pourri est je m'en vais te le prouver de ce pas... Suis moi!</div>
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<br /></div>
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Indiana, rappelons-nous est quand même le symbole de l'Aventurier. Chemise ouverte, fouet et sueur. Il est là pour faire palpiter les coeurs d'artichauts des petites filles depuis le début de ses aventures. Et des aventures, il en a eues! Récupérer l'Arche d'Alliance aux Nazis, retrouver des pierres précieuses maudites de la déesse de la Destruction Kali, recombattre les nazis en trouvant le Graal.. Un final en apothéose quand même! Le GRAAL! Y en a qui ont mis des années voire des décennies à lui courir après (suivez mon regard... Oui Arthur je parle de toi)</div>
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<br /></div>
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On est d'ailleurs en droit de se demander ce que peut faire Indiana Jones de mieux que d'avoir trouver le Graal? Et comme je suis quelqu'un de serviable, je vais vous la donner la réponse. Et elle est tellement ridicule que vous aurez le droit de vous frapper le crâne contre tous les murs de la ville. Et bien il est à la recherche d'un certain crâne chelou taillé surement d'après le modèle d'un hydrocéphale dans du cristal... Bon le crâne est supposé être investi de pouvoirs mystérieux. Légende urbaine certes, mais légende décrédibilisée quand même puisque les crânes ont 30 ans en vrai de vrai (oui parce qu'il n'y a pas qu'un arnaqueur qui hurle qu'il possède un vrai crâne en cristal maya. Quand une idée est bonne, il faut l'exploiter jusqu'à ce que les gens commencent à réfléchir. Et ça prend du temps).</div>
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Ouuuuuuh quel mysticisme!! Tu sens ces frissons qui traversent ton échine en apprenant le pitch de départ? Ben ça vient sans doute e la fenêtre ouverte! On est en décembre voyons! INCONSCIENT! Pour en revenir à JUNIOR (ouaiiiis quand il m'énerve je l'appelle Junior et lui balance des serpents dans sa chemise. Apprend le respect Indy!! ), comme tout bon archéologue qui se respecte, il lui arrive plein d'aventures sensationnelles, inouïes, extraordinaires!</div>
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<br /></div>
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Il est temps de faire une pause pour rappeler que c'est du cinéma. Une amie archéologue m'a raconté que l'évènement le plus palpitant de sa carrière est d'avoir trouvé une pièce. Voila. Une pièce. Je continue.</div>
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Quelles sont donc ces aventures extraordinaires? Alors... Y a une poursuite en voiture. Une poursuite en voiture. Une poursuite en voiture. Et un voyage en frigo.</div>
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Mais que viens faire le frigo dans cette histoire me demanderas-tu, et tu auras tout à fait raison de m'interrompre alors que je n'aime pas ça d'habitude car je trouve que cela est tout à fait déplacé voire malpoli!</div>
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Et bien Henry Jones Junior, survit à un essai nucléaire, en se cachant dans un frigo. Le souffle atomique le propulse à des centaines de mètres ( pour ne pas dire des kilomètres ) et il s'en sort sans une fracture et n'a même pas un bras en plus ou une deuxième tête, rien de rien MÊME PAS UN ONGLE CASSE... Désolé mais Indiana Jones ou non, c'est quand même un peu fort de café froid s'il vous plait et sans sucre, merci!!</div>
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<br /></div>
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Ainsi après avoir été propulsé dans son petit frigo, Indy est traqué par le FBI car il a aidé les russes à rentrer dans la Zone 51 afin d'obtenir le corps de E.T., vous savez l'extraterrestre qui s'est écrasé comme une pauvre bouse dans le coin le plus paumé du monde ( ah bravo l'intelligence supérieure)? Et ben oui les russes ont volé sa dépouille ( bouh, méchants communistes).</div>
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<br /></div>
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On notera l'intelligence des scénaristes!</div>
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"Les mecs, Harrisson Ford est trop vieux les gens ils vont s'en rendre compte si on refait les histoires dans les années 40. On peut dire adieu à nos nazis</div>
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-Oooooooh..</div>
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-Qu'allons-nous faire? Comment pouvons-nous réussir à nous en mettre plein les poches?</div>
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-Je sais! On n'a qu'à mettre des communistes!</div>
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-Ah ouais mais Michel, la moustache Stalinienne c'est pas vraiment glamour.</div>
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-Ben on n'a qu'à mettre Cate Blanchett en combi latex pour jouer le rôle de la méchante communiste.</div>
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-Mais quel génie ce Michel! Bon l'équipe on applaudit Michel!"</div>
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Ainsi avec le KGB, la CIA, le FBI, et surement le GIGN à ses trousses, Môssieur part au Pérou retrouver son pote kidnappé par les méchants communistes car il sait où est le crâne et où il faut l'amener pour obtenir le pouvoir suprême!! Accompagné bien évidemment d'un jeune blouson noir trop rebelle ( entre Fonzy... et Fonzy ) personnage aussi essentiel à l'histoire que le figurant dans le café qui boit un verre d'eau. Ah bon? C'est son fils? Rooooh on ne s'en doutait pas du tout depuis la première apparition olala.</div>
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<br /></div>
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De l'ironie se cache dans le paragraphe précédent. Sauras-tu la retrouver?</div>
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<br /></div>
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Bref, Indy sauve une fois de plus la planète des agissements des vilains communistes ( ou nazis suivant l'époque ) en gardant le secret de E.T. Oui car E.T. a un lourd secret. Sa connaissance. Ze connaissance. Tellement puissante que Cate Blanchett meurt d'en apprendre trop. Voila. A défaut d'armes atomiques, les cocos tentent la science.... Je connaissais l'adage "La savoir est une arme", mais de là à en faire l'Arme Absolue..</div>
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<br /></div>
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Indiana Jones 4 tient plus du nanar que du chef d'oeuvre. Et des jeunes vont aller voir ça et aimer. Et même pas regarder les vieux épisodes de la saga parce que "haaaaan ça a trop mal vieilli han. Tsss c'est trop pas le swagg haaaaaaan". Le monde est devenu fou.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au fait. J'ai une question pour les quelques qui se souviennent de ce bon vieux temps où Indiana Jones était un personnage de fiction tip top:</div>
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<br /></div>
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Quand Indiana a trouvé le Graal, rappelez vous, son père a bu dedans car il était sur le point de mourir. Quiconque boit dans la coupe du Graal, acquiert la vie éternelle, tout le monde est d'accord dessus.</div>
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ALORS POURQUOI SON PAPA IL EST MORT, HEIN??</div>
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<br /></div>
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Voila c'était tout ce que j'avais à dire sur le Vietnam!</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="height: 55px; text-align: justify; width: 220px;">
<span style="color: black;"></span></div>
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Harley Quinnhttp://www.blogger.com/profile/14427383128150110281noreply@blogger.com4